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« La communication publique exige un jugement humain » : le Vatican alerte sur les dérives de l’IA
L’usage incontrôlé de l’intelligence artificielle dans les médias, à l’approche de la 60e Journée mondiale des communications sociales préoccupe le Saint Siège. « La communication publique exige un jugement humain, et pas seulement des modèles de données. » C’est par cette formule que débute le communiqué du Vatican, rendu public ce lundi 30 septembre par le Service de presse du Saint-Siège. Le texte, qui fixe le thème de la prochaine Journée mondiale des communications sociales prévue en 2026, sonne comme un avertissement face à la montée en puissance de l’intelligence artificielle dans le domaine médiatique.
Le pape Léon XIV appelle à replacer la personne humaine au cœur des technologies, et à ne pas céder à une fascination aveugle pour les machines. Car si les outils numériques ouvrent aujourd’hui des perspectives de communication « impensables il y a encore quelques années », ils soulèvent aussi de lourdes interrogations éthiques.
Entre progrès technique et risques sociétaux
Le Vatican dresse un constat sans équivoque : l’IA transforme radicalement nos échanges. Génération automatisée de contenus, algorithmes de tri, systèmes conversationnels… autant d’innovations qui bouleversent les pratiques de l’information et de la communication. Mais à ce progrès s’ajoutent des zones d’ombre. Le texte alerte sur les dangers d’un usage non encadré : diffusion de contenus manipulateurs, reproduction de stéréotypes culturels, atteintes à la vie privée ou encore perte de contrôle sur les données personnelles.
Plus profondément, c’est la capacité humaine à penser librement qui pourrait être menacée. Le Vatican met en garde contre une « dépendance excessive » aux technologies, susceptible d’éroder la pensée critique, la créativité et le sens du discernement. Derrière cet avertissement, c’est une position claire que défend l’Église : l’IA ne doit jamais supplanter les compétences proprement humaines telles que l’empathie, l’éthique ou la responsabilité morale. « Les machines doivent être des outils de connexion, non des forces qui érodent la voix humaine », insiste le Vatican.
Par cet appel solennel, le pape Léon XIV s’adresse aux journalistes, aux développeurs, aux communicants, mais aussi aux citoyens. Il les invite à une prise de conscience collective face aux mutations en cours.
— Ami Ndiaye—
« La communication publique exige un jugement humain » : le Vatican alerte sur les dérives de l’IA
L’usage incontrôlé de l’intelligence artificielle dans les médias, à l’approche de la 60e Journée mondiale des communications sociales préoccupe le Saint Siège. « La communication publique exige un jugement humain, et pas seulement des modèles de données. » C’est par cette formule que débute le communiqué du Vatican, rendu public ce lundi 30 septembre par le Service de presse du Saint-Siège. Le texte, qui fixe le thème de la prochaine Journée mondiale des communications sociales prévue en 2026, sonne comme un avertissement face à la montée en puissance de l’intelligence artificielle dans le domaine médiatique.
Le pape Léon XIV appelle à replacer la personne humaine au cœur des technologies, et à ne pas céder à une fascination aveugle pour les machines. Car si les outils numériques ouvrent aujourd’hui des perspectives de communication « impensables il y a encore quelques années », ils soulèvent aussi de lourdes interrogations éthiques.
Entre progrès technique et risques sociétaux
Le Vatican dresse un constat sans équivoque : l’IA transforme radicalement nos échanges. Génération automatisée de contenus, algorithmes de tri, systèmes conversationnels… autant d’innovations qui bouleversent les pratiques de l’information et de la communication. Mais à ce progrès s’ajoutent des zones d’ombre. Le texte alerte sur les dangers d’un usage non encadré : diffusion de contenus manipulateurs, reproduction de stéréotypes culturels, atteintes à la vie privée ou encore perte de contrôle sur les données personnelles.
Plus profondément, c’est la capacité humaine à penser librement qui pourrait être menacée. Le Vatican met en garde contre une « dépendance excessive » aux technologies, susceptible d’éroder la pensée critique, la créativité et le sens du discernement. Derrière cet avertissement, c’est une position claire que défend l’Église : l’IA ne doit jamais supplanter les compétences proprement humaines telles que l’empathie, l’éthique ou la responsabilité morale. « Les machines doivent être des outils de connexion, non des forces qui érodent la voix humaine », insiste le Vatican.
Par cet appel solennel, le pape Léon XIV s’adresse aux journalistes, aux développeurs, aux communicants, mais aussi aux citoyens. Il les invite à une prise de conscience collective face aux mutations en cours.
— Ami Ndiaye—
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