Grâce à l’initiative du Comité de la Journée mondiale de l’Enfance, des enfants venus de diverses régions d’Italie ont convergé vers l’hôpital, portés par leur affection pour le Pape. Ils lui ont offert des fleurs, des cartes, des dessins et des lettres exprimant leur souhait de le voir rétabli. Après la prière de l’Angélus, ils ont rendu hommage à la Vierge dans la chapelle de l’établissement.
« Reviens-nous ! », « Reviens-nous ! », ont scandé des dizaines d’enfants rassemblés au Gemelli ce dimanche 16 mars au matin. Contrairement aux suggestions récentes des petits patients du Bambino Gesù, ils n’ont apporté ni livre ni console de jeux. Leur cadeau au Pape François en cette journée fut cet appel presque « crié », afin qu’il l’entende depuis le seuil de l’hôpital où il est soigné depuis le 14 février. Une mère, venue avec ses deux filles, souligne l’inversion des rôles : autrefois, Jean XXIII demandait aux adultes d’apporter une caresse aux enfants ; aujourd’hui, ce sont ces derniers qui offrent la leur au Pape.
À 11h30, une demi-heure avant la diffusion du message du Pape pour l’Angélus, une vague de voix et de couleurs a enveloppé le monument dédié à Jean-Paul II, intitulé « N’ayez pas peur ». Organisée par le Comité pontifical pour la Journée mondiale de l’Enfance, sous la direction du père Enzo Fortunato, la matinée a réuni une mosaïque de participants : des élèves des écoles de la paix de la Communauté de Sant’Egidio aux écoliers catholiques de la Fidae, en passant par les scouts de l’association Castorini et les enfants des communautés bouddhistes italiennes. Étaient également présents des enfants de la coopérative Auxilium, des maisons familiales liées à l’hôpital Bambino Gesù de Rome, ainsi que des délégations de l’Unicef et de l’Ordre du Sourire.
Main dans la main
Les jeunes participants sont arrivés main dans la main, entrelacés comme les fils d’une même histoire. Ils marchaient avec leurs parents, leurs petits pas suivant ceux des plus grands. Parmi eux, les grands-parents, gardiens de la mémoire et de la tendresse, apportaient cet « air pur », fait de confiance, d’échanges de regards et de gestes simples.
Un enfant, serrant son dessin dans ses mains, le montre à sa grand-mère avant de le déposer au pied de la statue de Jean-Paul II. Elle sourit et lui adresse un signe d’approbation du pouce levé. L’image du Pape François, le bras tendu en signe de salut et le sourire éclatant, vient rejoindre une multitude d’autres dessins et lettres.
« Fais en sorte que le Pape se porte bien »
À midi, un chœur s’élève : « Pape François, Pape François ! ». Le père Fortunato invite alors à la prière de l’Angélus. Des ballons blancs et dorés flottent dans le ciel, porteurs de messages d’affection pour le Souverain pontife. Puis, dans le silence recueilli de la prière, résonnent les paroles que le Pape leur a fait parvenir pour l’occasion : « Merci, chers enfants ! Le Pape vous aime et attend toujours de vous rencontrer ». Une acclamation de joie éclate en réponse, vibrant comme une clameur de stade.
Enfin, un groupe d’enfants, accompagné de Mgr Claudio Giuliodori, assistant général ecclésiastique de l’Université catholique du Sacré-Cœur, dépose un bouquet de fleurs blanches dans la petite chapelle du Gemelli. Avec lui, une lettre aussi simple que profonde, comme seul un enfant pourrait l’écrire : « Vierge Marie, fais en sorte que le Pape François se porte bien ».
En savoir plus sur DezPray
Subscribe to get the latest posts sent to your email.