Tribune Vous sentez-vous encore coupable après avoir confessé vos plus grands péchés ? Un jeune homme m’a envoyé ce mes

Tribune
Vous sentez-vous encore coupable après avoir confessé vos plus grands péchés ?
Un jeune homme m’a envoyé ce message tard dans la nuit. On pouvait ressentir sa douleur à travers ses mots :« J’ai fait quelque chose de terrible il y a des années.
Je me suis confessé de nombreuses fois, j’ai pleuré, j’ai prié… mais je me sens toujours souillé.
Chaque fois que j’entre dans l’église, je me sens indigne.
Quand on parle de la miséricorde de Dieu, je me sens exclu.
Je me dis sans cesse : “Dieu m’a peut-être pardonné, mais il ne se servira plus jamais de moi.”
Père, que faire quand on s’est confessé mais qu’on n’arrive pas à se pardonner ? »
QUAND ON CROIT EN LA MISÉRICORDE, LA GRÂCE COMMENCE À GUÉRIR
C’est l’une des souffrances cachées de l’Église aujourd’hui : des personnes pardonnées qui continuent de vivre comme si elles étaient condamnées.
Alors, comprenons bien une chose que le diable ne veut surtout pas que vous sachiez :
1. DIEU PARDONNE PLEINEMENT, PAS PARTIELLEMENT
Lorsqu’un prêtre vous absout en confession, c’est le Christ lui-même qui vous pardonne par son intermédiaire.
Vous n’êtes pas « partiellement pur » ; vous êtes entièrement lavé.
Ésaïe 1,18 : « Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige. »
Dès que vous entendez ces mots : « Je t’absous de tes péchés… »,
le Ciel se réjouit et votre dossier devant Dieu est de nouveau pur.
Vous n’avez pas besoin de ressentir le pardon ; vous avez besoin de croire au pardon.
2. LA CULPABILITÉ QUI REVIENT NE VIENT PAS DE DIEU
Lorsque vous avez confessé sincèrement vos péchés, toute culpabilité qui revient ensuite n’est pas la voix de Dieu,
c’est la voix de l’accusateur, le diable, qui essaie de vous enchaîner à un péché que Dieu a déjà effacé.
Apocalypse 12,10 : « L’accusateur de nos frères a été précipité. »
Chaque fois que la culpabilité vous envahit, rappelez-vous : « Ce n’est plus mon péché, c’est sa miséricorde. »
3. POURQUOI VOUS VOUS SENTEZ ENCORE INDIGNE
Parfois, l’âme accepte le pardon, mais pas la mémoire.
C’est pourquoi vous avez besoin de réparation et de guérison, non pas parce que Dieu ne vous a pas pardonné,
mais parce que votre cœur a encore besoin d’apprendre à faire confiance à sa miséricorde.
Passez du temps devant le Saint-Sacrement.
Lisez le Journal de sainte Faustine.
Dites souvent : « Jésus, j’ai confiance en toi. »
La grâce n’efface pas le passé, elle le transforme.
4. QUE DIT L’ÉGLISE ?
Le Catéchisme de l’Église catholique (CEC 1468) enseigne : « Toute la puissance du sacrement de Pénitence consiste à nous rétablir dans la grâce de Dieu et à nous unir à Lui dans une amitié intime. »
Une fois confessé, votre péché n’existe plus devant Dieu.
Il est effacé, pour toujours.
5. UNE PAROLE DE GUÉRISON
À chaque âme qui pleure encore un péché pardonné,
Dieu ne se contente pas de pardonner ; Il oublie.
Il ne vous regarde pas et ne voit pas votre passé ;
Il vous regarde et voit sa miséricorde vivante en vous.
Cessez de rouvrir ce que le Ciel a déjà enterré.
Psaume 103,12 :« Autant l’orient est éloigné de l’occident, autant il éloigne de nous nos péchés. »
Quand la culpabilité murmure : « Tu n’en es pas digne »,
dites à votre cœur : « Je n’en suis pas digne, mais je suis pardonné. »
Et cela change tout.
Ekwu Charles Odinaka