Rejoignez notre communauté de catholiques DezPray : Prières, Bible et Liturgie. Installez l'application Android

Tribune Comment reconnaître un faux prêtre. Dans le monde actuel, nombreuses sont les personnes qui se prétendent prêt

Tribune
Comment reconnaître un faux prêtre.
Dans le monde actuel, nombreuses sont les personnes qui se prétendent prêtres sans l’être. Certains sont d’anciens séminaristes, d’anciens religieux, voire des personnes n’ayant jamais fréquenté le séminaire mais ayant vécu avec un prêtre. Ils participent à de grands événements et exploitent de nombreuses paroisses pour gagner de l’argent et soutirer de l’argent aux fidèles.
Pour résoudre le problème des faux prêtres, l’Église a introduit le « celebret ». Avez-vous déjà vu ça ?
Avez-vous déjà vu un prêtre visiter une paroisse, par exemple pour un mariage, des funérailles ou une messe d’action de grâce, et vous êtes-vous demandé pourquoi on lui demandait parfois :
« Père, avez-vous votre celebret ? »
Cela semble officiel, non ? Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment ?
Décryptons ce mystère avec brio.
Qu’est-ce qu’un celebret ?
Le mot celebret vient du latin Celebret Missam, qui signifie « Il est autorisé à célébrer la messe ».
Il s’agit d’une lettre ou d’un certificat officiel délivré par un évêque ou un supérieur religieux à un prêtre, attestant qu’il est validement ordonné et en règle avec l’Église catholique.
En termes simples, c’est comme le passeport spirituel d’un prêtre.
Il prouve qu’il n’est pas un imposteur, qu’il n’est pas suspendu et qu’il n’est pas sous le coup d’une sanction canonique.
Pourquoi c’est important
De nos jours, de faux prêtres apparaissent parfois, se déplaçant d’une paroisse à l’autre, célébrant la messe ou administrant des sacrements qu’ils n’ont pas le droit de célébrer.
L’Église, sage et maternelle, a institué le celebret pour protéger les sacrements et sauvegarder les fidèles.
Ainsi, lorsqu’un curé ou une autorité diocésaine demande le celebret d’un prêtre visiteur, ce n’est pas une insulte, mais un acte de responsabilité et d’amour pour l’Église.
Cela évite la confusion, le scandale et même le sacrilège.
Ce que dit le droit canonique
Le canon 903 du Code de droit canonique stipule clairement : « Un prêtre est autorisé à célébrer l’Eucharistie même s’il n’est pas connu du recteur de l’église, à condition qu’il présente des lettres de recommandation (un celebret) datant de moins d’un an, ou qu’il puisse être raisonnablement estimé qu’il n’est pas interdit de célébrer. »
Cela signifie qu’un prêtre visiteur doit présenter une preuve, une lettre ou un document signé par son évêque ou son supérieur, attestant de sa bonne foi.
Aucun prêtre ne devrait simplement entrer et se rendre à l’autel sans autorisation.
Un signe de communion et d’ordre
Le celebret n’est pas un simple morceau de papier, c’est un signe d’unité et de communion avec l’Église.
Il stipule : « Ce prêtre appartient au troupeau. Il se tient aux côtés de Pierre. Il célèbre en union avec l’Église universelle. »
Il protège également la dignité du sacerdoce et garantit que chaque autel demeure un lieu saint où règnent la vérité, la foi et l’ordre.
Lorsqu’un prêtre est suspendu
Que se passe-t-il lorsqu’un prêtre est suspendu, sanctionné ou laïcisé ?
Immédiatement, ses facultés d’exercer son ministère public lui sont retirées, et son celebret devient invalide.
Même si le document existe encore physiquement, il n’a ni effet ni autorité.
Un prêtre suspendu ou laïcisé demeure prêtre ontologiquement (la marque de l’ordination subsiste), mais il n’a plus l’autorisation de l’Église d’agir en tant que tel.
Par conséquent, son celebret est soit révoqué, soit automatiquement nul.
S’il tente de l’utiliser, il agit illicitement, c’est-à-dire contre la loi de l’Église, et tout acte sacramentel (sauf en cas de danger de mort) serait gravement illégal.
Ainsi, lorsqu’un curé insiste pour voir un celebret, il ne s’agit pas de bureaucratie, mais de s’assurer que seuls des prêtres en pleine communion avec l’Église exercent leur ministère à ses autels.
Avis aux fidèles
Lorsque vous invitez un prêtre — par exemple un ami, un cousin ou un père spirituel — à célébrer un mariage, un enterrement ou une messe d’action de grâce,
veuillez en informer au préalable votre curé.
Il demandera le celebret, non pas pour contrecarrer vos projets, mais pour s’assurer que tout se déroule correctement et dans le respect de la légalité.
Cette pratique a permis à l’Église de démasquer de faux prêtres qui se promènent sous de fausses identités ou dont les facultés sont suspendues, trompant ainsi d’innocents catholiques.
Et chers prêtres, tenons toujours notre celebret à jour et prêt. Il est synonyme de transparence, de discipline et de respect du Corps du Christ que nous servons.
En fin de compte…
Le celebret n’est pas une formalité.
C’est un bouclier d’authenticité, un sceau de communion et un signe visible que le prêtre qui se tient à l’autel est en pleine unité avec l’Église de Rome.
Alors, la prochaine fois que vous verrez un prêtre présenter un document avant de célébrer la messe,
rappelez-vous qu’il ne s’agit pas de bureaucratie :
c’est l’Église qui protège son cœur — la Sainte Eucharistie.
Ekwu Charles Odinaka

En savoir plus sur DezPray

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Voir Aussi

Archidiocèse de Bobo-Dioulasso Retour sur célébration De la paroisse Notre Dame du Cénacle Célébration Eucharistique de

Archidiocèse de Bobo-Dioulasso Retour sur célébration De la paroisse Notre Dame du Cénacle Célébration Eucharistique …

Laisser un commentaire