Saint Romain, à l’âge de trente-cinq ans, quitta son foyer pour entrer dans un monastère à Lyon. Il n’y demeura que peu de temps avant de partir avec les constitutions et les conférences du célèbre moine Cassien, afin de se retirer dans la solitude du Mont Jura. Son quotidien était rythmé par la prière, la lecture et le travail manuel. Plus tard, son frère Lupicinus ainsi que quelques disciples vinrent le rejoindre. Leur nombre grandit rapidement, si bien qu’il fallut fonder deux monastères, ainsi qu’un autre destiné aux femmes.
Les deux frères dirigeaient leurs communautés avec une parfaite entente. L’abstinence qu’ils imposaient à leurs moines était plus modérée que celle des moines de Lérins et des Orientaux. Cette adaptation tenait au fait que la constitution physique des Gaulois nécessitait une alimentation plus nourrissante. Cependant, ils s’interdirent toujours la viande et ne consommaient lait et œufs qu’en cas de maladie.
Saint Romain s’éteignit en 463 lors d’un pèlerinage. Son frère Lupicin poursuivit son œuvre durant encore dix-sept ans avant de s’élever à la sainteté. Sa fête est célébrée le 21 mars.
Prière
Seigneur, au milieu des choses de ce monde, engageons-nous de tout cœur dans les choses célestes à l’imitation de l’exemple de perfection évangélique que tu nous as donné en saint Romain. Amen
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