Saint Joseph, époux de la Bienheureuse Vierge Marie et père nourricier de Notre-Seigneur, descend de la lignée royale de David. Il est « l’homme juste » mentionné dans le Nouveau Testament, le modeste charpentier de Nazareth, que Dieu a choisi parmi tous les hommes pour être l’époux et le protecteur de la Vierge Mère du Christ, Dieu fait homme. Il a reçu la mission précieuse de veiller avec fidélité et tendresse sur l’enfance et la jeunesse du Rédempteur du monde.
Après la Mère de Dieu, aucun être humain n’a été autant comblé et orné de vertus naturelles et surnaturelles que saint Joseph, son époux. Par la pureté de son cœur, la chasteté de sa vie, son humilité, sa patience, son courage, sa douceur et sa force de caractère, il incarne le modèle parfait du véritable chrétien.
Saint Joseph, riche en grâce et en mérite, se distinguait devant Dieu par la noblesse et la splendeur de sa sainteté. En tant que représentant du Père éternel sur terre et chef désigné de la Sainte Famille, il occupait une place éminente. C’est pourquoi, le 8 décembre 1870, le pape Pie IX proclama solennellement le père adoptif de Jésus comme patron de l’Église Universelle. Depuis lors, sa fête est célébrée le 19 mars avec une grande solennité et, dans certains endroits, elle est même observée comme une fête d’obligation.
Dès les premiers siècles, la dévotion à saint Joseph était fervente en Orient, avant de s’étendre et de se développer d’une manière extraordinaire. Aujourd’hui, les catholiques du monde entier rivalisent pour lui rendre hommage. En plus de la fête du 19 mars, il existe une seconde fête, celle de Saint Joseph Ouvrier, Époux de la Bienheureuse Vierge Marie, célébrée le 1er mai. Instituée en 1955, elle remplaça l’ancienne « Solennité de Saint-Joseph », fêtée depuis 1847 sous le nom de « Patronage de Saint-Joseph » le troisième dimanche après Pâques, puis à partir de 1913 en tant que « Solennité de Saint-Joseph » le mercredi précédant le troisième dimanche après Pâques. Jean XXIII introduisit son nom dans le Canon romain, et en 2013, le pape François l’ajouta aux trois autres prières eucharistiques.
Du haut de son trône de gloire céleste, saint Joseph veille sur l’Église militante et protège ceux qui invoquent son aide, ne laissant personne sans réponse dans le besoin. Modèle d’une vie chrétienne exemplaire, il est aussi le patron d’une mort paisible. Son intercession s’étend sur le Corps mystique du Christ, la famille chrétienne, l’école chrétienne et tous ceux qui sollicitent son assistance avec confiance, particulièrement à l’heure de la mort. Celui qui, au moment de quitter ce monde, eut auprès de lui Jésus et Marie peut assurément intercéder pour obtenir la miséricorde divine et la grâce d’une fin sereine et sainte.
Prière
Dieu tout-puissant, tu as confié aux soins fidèles de Joseph le commencement des mystères de notre salut. Par son intercession, que Votre Église soit toujours fidèle dans son service afin que Vos desseins soient accomplis. Amen.
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