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Quand un Cardinal choisit la simplicité
Cette histoire remonte à la gouvernance pastorale du Cardinal Joseph-Albert Malula, l’un des premier prêtre de Kinshasa, en RDC
Il se dit qu’un jour dans la capitale congolaise, alors qu’on venait de lui proposer de s’installer dans un grand palais épiscopal, le cardinal Joseph-Albert Malula surprit tout le monde par sa réponse. Ce palais, vaste, confortable, digne de son rang de premier cardinal du Congo, semblait tout naturellement lui revenir. Pourtant, il refusa.
Calmement, avec ce regard franc qui le caractérisait, il déclara : « Comment pourrais-je habiter un palais, alors que mon peuple vit dans des maisons simples, parfois sans toit solide ? Si je suis leur pasteur, je dois partager leur vie. » Par cette simple phrase, l’Archevêque de Kinshasa posait un acte fort. Il choisit de vivre dans une maison modeste, au milieu des siens, accessible à tous. Une maison sans luxe, mais pleine de chaleur et de proximité. Il voulait rester proche de ceux qu’il servait, non seulement par ses paroles, mais par ses actes.
Ce refus du confort n’était pas un mépris des biens matériels, mais un témoignage de fidélité à l’Évangile. Être cardinal, pour lui, ne signifiait pas vivre au-dessus des autres, mais marcher avec les plus petits, les écouter, partager leurs joies et leurs souffrances.
D’ailleurs, ce geste marqua durablement les esprits. À Kinshasa et ailleurs, on se souvient d’un homme simple, courageux, qui n’a jamais oublié d’où il venait, ni pour qui il s’était engagé. Le cardinal Malula reste aujourd’hui une figure d’humilité et de proximité, un exemple pour tous ceux qui exercent une responsabilité. Il a été rappelé à Dieu le 14 juin 1989 en Belgique. Considéré comme l’un des fondateurs de la théologie africaine, il a été déclaré héros national le 30 juillet 2020.
— Jean Oued —
Catholikia
Quand un Cardinal choisit la simplicité
Cette histoire remonte à la gouvernance pastorale du Cardinal Joseph-Albert Malula, l’un des premier prêtre de Kinshasa, en RDC
Il se dit qu’un jour dans la capitale congolaise, alors qu’on venait de lui proposer de s’installer dans un grand palais épiscopal, le cardinal Joseph-Albert Malula surprit tout le monde par sa réponse. Ce palais, vaste, confortable, digne de son rang de premier cardinal du Congo, semblait tout naturellement lui revenir. Pourtant, il refusa.
Calmement, avec ce regard franc qui le caractérisait, il déclara : « Comment pourrais-je habiter un palais, alors que mon peuple vit dans des maisons simples, parfois sans toit solide ? Si je suis leur pasteur, je dois partager leur vie. » Par cette simple phrase, l’Archevêque de Kinshasa posait un acte fort. Il choisit de vivre dans une maison modeste, au milieu des siens, accessible à tous. Une maison sans luxe, mais pleine de chaleur et de proximité. Il voulait rester proche de ceux qu’il servait, non seulement par ses paroles, mais par ses actes.
Ce refus du confort n’était pas un mépris des biens matériels, mais un témoignage de fidélité à l’Évangile. Être cardinal, pour lui, ne signifiait pas vivre au-dessus des autres, mais marcher avec les plus petits, les écouter, partager leurs joies et leurs souffrances.
D’ailleurs, ce geste marqua durablement les esprits. À Kinshasa et ailleurs, on se souvient d’un homme simple, courageux, qui n’a jamais oublié d’où il venait, ni pour qui il s’était engagé. Le cardinal Malula reste aujourd’hui une figure d’humilité et de proximité, un exemple pour tous ceux qui exercent une responsabilité. Il a été rappelé à Dieu le 14 juin 1989 en Belgique. Considéré comme l’un des fondateurs de la théologie africaine, il a été déclaré héros national le 30 juillet 2020.
— Jean Oued —
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