#OnEnParle
QUI DOIT LEVER LES MAINS PENDANT
LE « NOTRE PÈRE » À LA MESSE ?
Vous êtes-vous déjà demandé, pendant la messe, s’il était obligatoire de lever les mains en récitant le Notre Père ? Certains le font, d’autres non. Alors, qu’est-ce qui est correct ?
Voyons ce que l’Église enseigne réellement dans l’Instruction générale du Missel romain (IGMR), le guide officiel de la célébration de la messe.
Le prêtre et la posture d’Orans
L’article 152 de l’IGMR stipule :
« Après l’invitation, le prêtre, les mains étendues, récite le Notre Père avec l’assistance. »
Ce geste de lever les mains est appelé la posture d’Orans (latin : orare, « prier »). Il s’agit d’une ancienne posture biblique d’intercession et de médiation sacerdotale.
En voici la clé :
La posture d’Orans est mentionnée 28 fois dans l’IGMR, et à chaque fois, elle se réfère exclusivement au prêtre.
Elle n’est jamais attribuée aux fidèles laïcs.
Ce n’est pas un hasard. Cela reflète la volonté claire de l’Église que la posture d’Orans à la messe soit réservée au prêtre, en particulier lors des prières clés où il agit in persona Christi (en la personne du Christ).
Et les laïcs ?
Pour les fidèles laïcs, l’Église ne prescrit aucun geste des mains pendant le Notre Père.
La seule instruction est que les fidèles se tiennent debout et prient.
Aucune mention de lever les mains.
Aucune mention de se tenir la main.
Juste une participation respectueuse.
Ainsi, si vous êtes debout, les mains jointes ou à vos côtés pendant le Notre Père, vous faites exactement ce que l’Église attend des laïcs.
Mais un diocèse peut-il autoriser une posture particulière pour les laïcs ?
Oui, et c’est là qu’intervient l’uniformité liturgique :
Le § 42 du l’IGMR encourage une posture commune parmi les fidèles, en signe d’unité. Ainsi, dans certains diocèses, les évêques peuvent autoriser ou tolérer une posture particulière, voire le fait de se tenir la main, pour des raisons pastorales, à condition que cela soit fait uniformément.
Mais il s’agit d’une adaptation locale, et non d’une loi universelle. Et cela ne doit jamais brouiller la distinction entre le sacerdoce ministériel et le sacerdoce commun des baptisés.
Redécouvrons la beauté de la liturgie en honorant sa structure sacrée.
Même le plus petit geste, accompli avec obéissance et amour, devient une prière en soi.
La messe est le paradis sur terre. Laissons-nous former par le ciel.
Que Dieu vous bénisse
▪️P. Ekwu Charles Odinaka
QUI DOIT LEVER LES MAINS PENDANT
LE « NOTRE PÈRE » À LA MESSE ?
Vous êtes-vous déjà demandé, pendant la messe, s’il était obligatoire de lever les mains en récitant le Notre Père ? Certains le font, d’autres non. Alors, qu’est-ce qui est correct ?
Voyons ce que l’Église enseigne réellement dans l’Instruction générale du Missel romain (IGMR), le guide officiel de la célébration de la messe.
Le prêtre et la posture d’Orans
L’article 152 de l’IGMR stipule :
« Après l’invitation, le prêtre, les mains étendues, récite le Notre Père avec l’assistance. »
Ce geste de lever les mains est appelé la posture d’Orans (latin : orare, « prier »). Il s’agit d’une ancienne posture biblique d’intercession et de médiation sacerdotale.
En voici la clé :
La posture d’Orans est mentionnée 28 fois dans l’IGMR, et à chaque fois, elle se réfère exclusivement au prêtre.
Elle n’est jamais attribuée aux fidèles laïcs.
Ce n’est pas un hasard. Cela reflète la volonté claire de l’Église que la posture d’Orans à la messe soit réservée au prêtre, en particulier lors des prières clés où il agit in persona Christi (en la personne du Christ).
Et les laïcs ?
Pour les fidèles laïcs, l’Église ne prescrit aucun geste des mains pendant le Notre Père.
La seule instruction est que les fidèles se tiennent debout et prient.
Aucune mention de lever les mains.
Aucune mention de se tenir la main.
Juste une participation respectueuse.
Ainsi, si vous êtes debout, les mains jointes ou à vos côtés pendant le Notre Père, vous faites exactement ce que l’Église attend des laïcs.
Mais un diocèse peut-il autoriser une posture particulière pour les laïcs ?
Oui, et c’est là qu’intervient l’uniformité liturgique :
Le § 42 du l’IGMR encourage une posture commune parmi les fidèles, en signe d’unité. Ainsi, dans certains diocèses, les évêques peuvent autoriser ou tolérer une posture particulière, voire le fait de se tenir la main, pour des raisons pastorales, à condition que cela soit fait uniformément.
Mais il s’agit d’une adaptation locale, et non d’une loi universelle. Et cela ne doit jamais brouiller la distinction entre le sacerdoce ministériel et le sacerdoce commun des baptisés.
Redécouvrons la beauté de la liturgie en honorant sa structure sacrée.
Même le plus petit geste, accompli avec obéissance et amour, devient une prière en soi.
La messe est le paradis sur terre. Laissons-nous former par le ciel.
Que Dieu vous bénisse
▪️P. Ekwu Charles Odinaka
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