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Pourquoi le latin est-il encore important dans la liturgie ?
Le latin n’est pas seulement une langue historique ; il est la langue propre de l’Église latine, ce qui lui confère un rôle unique dans la liturgie. Il exprime l’unité au-delà des frontières nationales, protège la foi contre les changements trop rapides (une langue dite morte est moins sujette aux changements qu’une langue vivante) et relie les fidèles aux générations passées.
Le latin a aussi une dignité et une solennité qui élèvent le cœur vers Dieu, car ce n’est la langue maternelle de personne : elle oblige à sortir du quotidien pour entrer dans le mystère. Dans un monde très marqué par l’émotion immédiate, cette distance favorise une attitude d’adoration et de recueillement.
Le concile Vatican II, loin d’avoir rejeté le latin comme on le croit souvent à tort, en a confirmé la valeur. Dans Sacrosanctum Concilium n. 36, il est dit clairement : « L’usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins. » Et plus loin, au n. 54, le concile invite à ce que les fidèles soient capables de « réciter ou chanter ensemble en latin les parties de l’ordinaire de la messe qui leur reviennent ». L’usage du latin n’est donc pas un retour en arrière, mais un moyen de rester fidèle à l’esprit de l’Église et de sa liturgie. Là où il est conservé, même partiellement, il manifeste un beau signe de communion universelle et de respect de notre héritage commun.
▪️Une contribution du Fr Hervé
Pourquoi le latin est-il encore important dans la liturgie ?
Le latin n’est pas seulement une langue historique ; il est la langue propre de l’Église latine, ce qui lui confère un rôle unique dans la liturgie. Il exprime l’unité au-delà des frontières nationales, protège la foi contre les changements trop rapides (une langue dite morte est moins sujette aux changements qu’une langue vivante) et relie les fidèles aux générations passées.
Le latin a aussi une dignité et une solennité qui élèvent le cœur vers Dieu, car ce n’est la langue maternelle de personne : elle oblige à sortir du quotidien pour entrer dans le mystère. Dans un monde très marqué par l’émotion immédiate, cette distance favorise une attitude d’adoration et de recueillement.
Le concile Vatican II, loin d’avoir rejeté le latin comme on le croit souvent à tort, en a confirmé la valeur. Dans Sacrosanctum Concilium n. 36, il est dit clairement : « L’usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins. » Et plus loin, au n. 54, le concile invite à ce que les fidèles soient capables de « réciter ou chanter ensemble en latin les parties de l’ordinaire de la messe qui leur reviennent ». L’usage du latin n’est donc pas un retour en arrière, mais un moyen de rester fidèle à l’esprit de l’Église et de sa liturgie. Là où il est conservé, même partiellement, il manifeste un beau signe de communion universelle et de respect de notre héritage commun.
▪️Une contribution du Fr Hervé
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