#OnEnParle #confession
Pourquoi les catholiques se confessent-ils à un prêtre?
L’un des enseignements les plus mal compris de l’Église catholique est la confession. Nombreux sont ceux, catholiques comme non-catholiques, qui se demandent : « Pourquoi les catholiques confessent-ils leurs péchés à un prêtre ? Ne pouvons-nous pas simplement nous adresser directement à Dieu ? »
La réponse courte ? Oui, nous nous confessons à Dieu, mais nous le faisons par le ministère que Jésus lui-même a établi.
Allons droit à la Bible.
Dans Jean 20, 21-23, après sa résurrection, Jésus apparaît à ses apôtres et dit : « La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Puis, l’Évangile nous dit : « Il souffla sur eux et dit : “Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez les péchés, ils seront remis, et à qui vous les maintiendrez, ils seront maintenus. »»
Ce moment est crucial. Jésus ne s’est pas contenté de dire : « Allez dire aux gens de demander pardon à Dieu. » Non, il a donné à ses apôtres l’autorité de pardonner les péchés en son nom. C’est là que commence le sacrement de la confession. Les apôtres et leurs successeurs, évêques et prêtres, ont reçu cette tâche sacrée de réconcilier les pécheurs avec Dieu.
Réfléchissez-y : comment les apôtres auraient-ils pu pardonner ou retenir les péchés si les gens ne les confessaient pas ? Celà aurait été impossible. L’Église primitive stipulait clairement que la confession faisait partie intégrante de la vie chrétienne.
Dans Jacques 5:16, nous lisons : « Confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. » Et dans 2 Corinthiens 5:18, saint Paul dit : « Dieu nous a donné le ministère de la réconciliation. »
Il ne s’agit donc pas de contourner Dieu, mais de s’approcher de lui par la voie que le Christ lui-même a instituée.
Se confesser à un prêtre n’est ni une humiliation ni un jugement. En fait, les prêtres sont liés par le sceau de la confession : ils ne peuvent, en aucune circonstance, révéler ce qu’ils ont entendu. La confession est une question de liberté. C’est une rencontre sacrée avec la miséricorde de Dieu, où nous exprimons nos péchés à voix haute, les reconnaissons honnêtement et recevons l’absolution.
Il y a quelque chose d’incroyablement apaisant à entendre les mots : « Je t’absous de tes péchés…» prononcés par quelqu’un ordonné, pour agir en la personne du Christ. Cela apporte la paix, la restauration et la grâce de recommencer.
Alors oui, les catholiques se confessent à un prêtre, mais ce n’est pas une idée humaine. C’est l’idée de Jésus. La Bible est claire : Dieu a confié ce ministère à son Église par amour pour nous.
▪️P. Ekwu Charles Odinaka
Pourquoi les catholiques se confessent-ils à un prêtre?
L’un des enseignements les plus mal compris de l’Église catholique est la confession. Nombreux sont ceux, catholiques comme non-catholiques, qui se demandent : « Pourquoi les catholiques confessent-ils leurs péchés à un prêtre ? Ne pouvons-nous pas simplement nous adresser directement à Dieu ? »
La réponse courte ? Oui, nous nous confessons à Dieu, mais nous le faisons par le ministère que Jésus lui-même a établi.
Allons droit à la Bible.
Dans Jean 20, 21-23, après sa résurrection, Jésus apparaît à ses apôtres et dit : « La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Puis, l’Évangile nous dit : « Il souffla sur eux et dit : “Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez les péchés, ils seront remis, et à qui vous les maintiendrez, ils seront maintenus. »»
Ce moment est crucial. Jésus ne s’est pas contenté de dire : « Allez dire aux gens de demander pardon à Dieu. » Non, il a donné à ses apôtres l’autorité de pardonner les péchés en son nom. C’est là que commence le sacrement de la confession. Les apôtres et leurs successeurs, évêques et prêtres, ont reçu cette tâche sacrée de réconcilier les pécheurs avec Dieu.
Réfléchissez-y : comment les apôtres auraient-ils pu pardonner ou retenir les péchés si les gens ne les confessaient pas ? Celà aurait été impossible. L’Église primitive stipulait clairement que la confession faisait partie intégrante de la vie chrétienne.
Dans Jacques 5:16, nous lisons : « Confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. » Et dans 2 Corinthiens 5:18, saint Paul dit : « Dieu nous a donné le ministère de la réconciliation. »
Il ne s’agit donc pas de contourner Dieu, mais de s’approcher de lui par la voie que le Christ lui-même a instituée.
Se confesser à un prêtre n’est ni une humiliation ni un jugement. En fait, les prêtres sont liés par le sceau de la confession : ils ne peuvent, en aucune circonstance, révéler ce qu’ils ont entendu. La confession est une question de liberté. C’est une rencontre sacrée avec la miséricorde de Dieu, où nous exprimons nos péchés à voix haute, les reconnaissons honnêtement et recevons l’absolution.
Il y a quelque chose d’incroyablement apaisant à entendre les mots : « Je t’absous de tes péchés…» prononcés par quelqu’un ordonné, pour agir en la personne du Christ. Cela apporte la paix, la restauration et la grâce de recommencer.
Alors oui, les catholiques se confessent à un prêtre, mais ce n’est pas une idée humaine. C’est l’idée de Jésus. La Bible est claire : Dieu a confié ce ministère à son Église par amour pour nous.
▪️P. Ekwu Charles Odinaka
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