#Méditation du Jeudi 07 août 2025 : La foi persévérante, cœur maternel de l’Eglise (cf. Nb 20, 1-13 ; Ps 94 (95) ; Mt 16, 13-23).
Méditation : Pierre proclame : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (cf. Mt 16, 16), et Jésus l’appelle bienheureux. Mais quelques versets plus loin, il est aussi repris avec force : « Passe derrière moi, Satan ! » (Mt 16, 23). Cette tension révèle combien la foi peut coexister avec une compréhension encore incomplète, marquée par des logiques humaines. Pierre veut protéger Jésus, mais il refuse la Croix sans comprendre qu’elle est le passage obligé vers la vie. Moïse aussi, dans le désert, connaît cette tension. Fatigué, irrité, il doute, désobéit, et frappe deux fois le rocher au lieu de simplement lui parler comme Dieu l’avait ordonné (cf. Nb 20). L’eau jaillit, le peuple est abreuvé, mais lui ne verra pas la Terre promise. L’obéissance de la foi ne consiste pas seulement à obtenir des résultats visibles, mais à accueillir la volonté divine dans la confiance, même lorsque les chemins de Dieu nous échappent. La foi véritable n’est pas un simple élan de ferveur, ni une suite d’émotions pieuses ; elle est fidélité au long cours, dans l’ombre comme dans la lumière. Elle apprend à se laisser conduire. Pierre trébuche, Moïse fléchit, mais Dieu reste fidèle. Le cœur maternel de l’Église, fort de l’expérience des saints et des pécheurs convertis, sait tenir dans cette tension : elle corrige sans condamner, espère sans naïveté, et croit que la grâce peut toujours relever ce qui tombe. Ainsi grandit la foi patiemment, douloureusement parfois, mais toujours entre les mains du Père.
Prière : Seigneur Jésus, toi seul connais les cœurs et tu purifies notre foi par l’épreuve. Apprends-nous à te suivre sans condition. Détourne-nous des pensées humaines qui refusent la croix. Donne-nous la grâce de la fidélité jusque dans les petites obéissances. Que notre foi devienne offrande, et notre faiblesse, lieu de ta puissance. Conduis-nous au cœur de ton mystère, là où jaillit la vie. Amen.
Bonne fête de l’indépendance à la Côte d’Ivoire et bonne méditation !
« Dans votre vie, mettez l’amour au-dessus de tout » (Col 3, 14).
▪️Le curé de la cappadoce pour Catholikia
Méditation : Pierre proclame : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (cf. Mt 16, 16), et Jésus l’appelle bienheureux. Mais quelques versets plus loin, il est aussi repris avec force : « Passe derrière moi, Satan ! » (Mt 16, 23). Cette tension révèle combien la foi peut coexister avec une compréhension encore incomplète, marquée par des logiques humaines. Pierre veut protéger Jésus, mais il refuse la Croix sans comprendre qu’elle est le passage obligé vers la vie. Moïse aussi, dans le désert, connaît cette tension. Fatigué, irrité, il doute, désobéit, et frappe deux fois le rocher au lieu de simplement lui parler comme Dieu l’avait ordonné (cf. Nb 20). L’eau jaillit, le peuple est abreuvé, mais lui ne verra pas la Terre promise. L’obéissance de la foi ne consiste pas seulement à obtenir des résultats visibles, mais à accueillir la volonté divine dans la confiance, même lorsque les chemins de Dieu nous échappent. La foi véritable n’est pas un simple élan de ferveur, ni une suite d’émotions pieuses ; elle est fidélité au long cours, dans l’ombre comme dans la lumière. Elle apprend à se laisser conduire. Pierre trébuche, Moïse fléchit, mais Dieu reste fidèle. Le cœur maternel de l’Église, fort de l’expérience des saints et des pécheurs convertis, sait tenir dans cette tension : elle corrige sans condamner, espère sans naïveté, et croit que la grâce peut toujours relever ce qui tombe. Ainsi grandit la foi patiemment, douloureusement parfois, mais toujours entre les mains du Père.
Prière : Seigneur Jésus, toi seul connais les cœurs et tu purifies notre foi par l’épreuve. Apprends-nous à te suivre sans condition. Détourne-nous des pensées humaines qui refusent la croix. Donne-nous la grâce de la fidélité jusque dans les petites obéissances. Que notre foi devienne offrande, et notre faiblesse, lieu de ta puissance. Conduis-nous au cœur de ton mystère, là où jaillit la vie. Amen.
Bonne fête de l’indépendance à la Côte d’Ivoire et bonne méditation !
« Dans votre vie, mettez l’amour au-dessus de tout » (Col 3, 14).
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