Méditation du 6 avril 2025 : cinquième dimanche de Carême

La première lecture de ce jour, tirée du livre du prophète Isaïe, nous enseigne que Dieu ne garde pas le souvenir de nos fautes passées, ni ne nous les impute. Il nous a déjà sauvés, et il ne nous reste plus qu’à accueillir cette rédemption offerte. Le psaume, de son côté, nous rappelle que le Seigneur a libéré son peuple de l’esclavage et l’a racheté.

Dans le passage de l’évangile, Jésus est confronté à une femme accusée d’adultère que les anciens veulent lapider, selon la Loi. Mais le Christ inverse la dynamique et interpelle ces hommes en les renvoyant à leur propre péché. La femme exprime son repentir, et ainsi, le Christ la relève et la libère – “cela ne sera plus jamais rappelé à l’esprit”. Le Seigneur ne juge pas, mais il espère simplement que nous revenions à lui pour recevoir sa miséricorde.

L’apôtre Paul nous montre que l’observance de la Loi ne suffit pas à elle seule pour atteindre la plénitude, comme le pensaient les anciens dans l’évangile. Respecter la Loi a son importance car elle éclaire notre chemin vers la liberté, mais elle perd tout sens si elle n’est pas animée par une foi solide et vivante en Dieu. Sans cette foi, l’obéissance devient vaine et ne peut nous conduire à la vraie libération.