Méditation du 20 mars 2025 : jeudi de la deuxième semaine de carême
Dans la lecture d’aujourd’hui, le prophète Jérémie illustre combien vivre sans foi revient à vivre sans eau potable. Il tente de montrer que l’existence ne peut perdurer sans l’un ni l’autre. Par diverses analogies, il explique que certains éléments peuvent temporairement remplacer l’essentiel, mais jamais durablement. L’amitié humaine peut sembler remplacer Dieu ; les plaisirs et l’abondance peuvent atténuer les épreuves de la vie ; et la jeunesse tentera de repousser l’inévitable vieillesse. Pourtant, les amis finissent par partir, tombent malades ou s’éteignent. Les plaisirs cèdent face à la souffrance, aux traitements médicaux, aux infirmités et parfois même à des séjours à l’hôpital. En fin de compte, la mort nous atteint tous.
« Maudit est l’homme qui se confie aux hommes, qui cherche sa force dans la chair, dont le cœur se détourne du Seigneur. »
Dans l’Évangile, Jésus illustre cette réalité par une parabole. Il y raconte comment un homme riche, ayant suivi la voie de l’opulence, s’est retrouvé dans le tourment éternel, tandis que Lazare, après une vie de privations et de souffrances, est parvenu au repos éternel dans le sein d’Abraham. Pour ceux qui ne placent plus leur confiance en Dieu, cette parabole est un avertissement plus puissant que si l’un des riches revenait d’entre les morts. Pourquoi ? Car, comme l’affirme Jérémie…
« Plus tortueux que tout le reste est le cœur humain, irrémédiable ; qui peut le comprendre ? Moi, le Seigneur, seul sonde l’esprit et teste le cœur, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le mérite de ses actions. »
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