Le sacerdoce catholique : l’abus silencieux que le monde refuse de voir Aujourd’hui, être prêtre est devenu une vocation

Le sacerdoce catholique : l’abus silencieux que le monde refuse de voir
Aujourd’hui, être prêtre est devenu une vocation dangereuse, non pas à cause de la persécution, mais à cause de l’opinion publique. La société a créé une liste de critères impossible, un jeu truqué où le prêtre perd avant même de commencer.
S’il marche avec des femmes, il est automatiquement considéré comme un séducteur.
S’il marche avec des hommes, il est soudainement jugé homosexuel.
S’il est vu avec des enfants, il est suspecté de pédophilie.
S’il aide une personne âgée, il est accusé de chercher des intérêts financiers.
S’il garde ses distances, il est fier.
S’il se mêle trop, il est désespéré d’attention.
S’il passe du temps avec les jeunes, il force trop.
S’il passe du temps avec les personnes âgées, il est dépassé.
Si son homélie est longue, elle est ennuyeuse.
Si elle est courte, il est mal préparé.
S’il parle fort, il crie.
S’il parle doucement, il est faible.
S’il conduit une voiture, il est mondain.
S’il ne conduit pas, il n’est pas sérieux dans son ministère.
S’il visite des familles, il est intrusif.
S’il n’en visite pas, il est indifférent.
S’il demande des dons, il est cupide.
S’il n’en parle pas, il est arrogant ou secret.
S’il est jeune, il est inexpérimenté.
S’il est âgé, il devrait prendre sa retraite.
Dans le tribunal de l’opinion publique, les prêtres sont toujours coupables. Pourtant, les mêmes personnes qui les critiquent attendent d’eux qu’ils soient des géants spirituels : disponibles 24h/24, parfaits moralement, humbles financièrement, irréprochables liturgiquement, socialement actifs, brillants intellectuellement et infatigables physiquement.
Aucun être humain ne peut atteindre ces standards. Pas un seul. Mais nous continuons à les exiger des prêtres.
Beaucoup ne veulent pas de prêtres saints, ils veulent des machines parfaites. Des machines qui doivent en plus se comporter comme des serviteurs qui ne se plaignent jamais. Voilà pourquoi les prêtres saignent en silence. Derrière chaque messe, il y a un homme épuisé. Derrière chaque sourire, quelqu’un jugé injustement. Derrière chaque erreur, un homme crucifié sans pitié.
Il faut un homme véritablement courageux pour dire oui à Dieu dans un monde noyé par le plaisir, le désir et l’égoïsme.
Il faut un homme vraiment humble pour choisir le sacrifice plutôt que le confort.
Il faut un homme vraiment brave spirituellement pour se tenir à l’autel chaque jour, sachant qu’il sera jugé par ceux mêmes pour qui il prie.
Si vous aimez votre prêtre, ne l’attendez pas dans les scandales, les maladies ou l’épuisement pour penser à lui. N’attendez pas qu’il décède pour penser à lui.
Soutenez-le maintenant.
Priez pour lui maintenant.
Soyez là pour lui maintenant.
Car le monde voit un col, mais Dieu voit un homme portant une croix plus lourde que tout ce que l’on peut imaginer.
Ce Noël, alors que vous rentrez auprès de vos familles, faites quelque chose de différent. Faites quelque chose d’intentionnel.
Achetez un cadeau de Noël pour le prêtre de votre paroisse, institution et communauté. Il n’a pas besoin d’être cher ni grand. Même un petit geste, réfléchi et simple, suffit.
Après la messe, ne partez pas précipitamment. Allez dans la sacristie, regardez votre prêtre et dites :« Padre, merci beaucoup pour la messe et merci de nous servir. »
Vous n’avez aucune idée de l’impact que ce petit geste peut avoir : il peut fortifier un prêtre fatigué, encourager un prêtre découragé, ou rappeler à un prêtre solitaire qu’il est aimé, apprécié et reconnu.
Un simple cadeau.
Un simple salut.
Un simple geste d’amour.
Faisons de ce Noël un moment de guérison et de gratitude pour nos prêtres.
Fada Toby