Décès du grand imam de Dédougou: Témoignage de Monseigneur Prosper Bonaventure Ki
« J’ai connu surtout le grand imam quand j’ai été nommé évêque en 2018 et depuis, nous avons eu de très bons rapports de collaboration.
Ce n’était pas seulement des rapports de responsables d’institution.
C’étaient, je dirais, des rapports d’amitié, des rapports de fraternité.
Le grand imam m’appelait toujours « mon frère » et moi aussi je l’appelais mon frère. Donc c’était vraiment une fraternité entre nous. Le grand imam s’est montré quelqu’un de très ouvert. Il était très ouvert dans sa vie et également très sincère dans son amitié.
Chaque fois que j’étais à une cérémonie religieuse musulmane, il me donnait toujours la parole à la fin, il disait : « Monseigneur, est-ce que vous voulez parler à la communauté ? »
J’ai toujours pris la parole pour exhorter la communauté. Il avait toujours cette initiative-là et chaque fois que je passais chez lui.
Une fois chez lui pour mes visites de fraternité, le grand imam tenait à ce que toutes les personnes de sa maison sortent me saluer.
Donc, c’est dire vraiment que c’était une amitié qui existait entre nous.
Dans ses moments de maladie, je peux dire que c’était également un homme très courageux. Il a été courageux dans la maladie qui a duré pratiquement deux ans.
Mais malgré tout cela, chaque fois que je l’appelais, c’était quelqu’un qui était plein d’espérance et il m’invitait toujours à prier pour lui et me disait toujours également son amitié et sa communion de prière avec moi dans la maladie.
C’est l’occasion pour moi de présenter les condoléances à la famille directe et aussi à toute la communauté musulmane qui perd un grand homme.
Le grand imam était un pont pour que nos deux communautés puissent réellement s’entendre et vivre dans la cohésion. Nous prions pour que le Seigneur lui donne le repos éternel. »
Propos recueillis par Benevenit DEMBELE
Pour Timbanews.net
« J’ai connu surtout le grand imam quand j’ai été nommé évêque en 2018 et depuis, nous avons eu de très bons rapports de collaboration.
Ce n’était pas seulement des rapports de responsables d’institution.
C’étaient, je dirais, des rapports d’amitié, des rapports de fraternité.
Le grand imam m’appelait toujours « mon frère » et moi aussi je l’appelais mon frère. Donc c’était vraiment une fraternité entre nous. Le grand imam s’est montré quelqu’un de très ouvert. Il était très ouvert dans sa vie et également très sincère dans son amitié.
Chaque fois que j’étais à une cérémonie religieuse musulmane, il me donnait toujours la parole à la fin, il disait : « Monseigneur, est-ce que vous voulez parler à la communauté ? »
J’ai toujours pris la parole pour exhorter la communauté. Il avait toujours cette initiative-là et chaque fois que je passais chez lui.
Une fois chez lui pour mes visites de fraternité, le grand imam tenait à ce que toutes les personnes de sa maison sortent me saluer.
Donc, c’est dire vraiment que c’était une amitié qui existait entre nous.
Dans ses moments de maladie, je peux dire que c’était également un homme très courageux. Il a été courageux dans la maladie qui a duré pratiquement deux ans.
Mais malgré tout cela, chaque fois que je l’appelais, c’était quelqu’un qui était plein d’espérance et il m’invitait toujours à prier pour lui et me disait toujours également son amitié et sa communion de prière avec moi dans la maladie.
C’est l’occasion pour moi de présenter les condoléances à la famille directe et aussi à toute la communauté musulmane qui perd un grand homme.
Le grand imam était un pont pour que nos deux communautés puissent réellement s’entendre et vivre dans la cohésion. Nous prions pour que le Seigneur lui donne le repos éternel. »
Propos recueillis par Benevenit DEMBELE
Pour Timbanews.net
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