#Côtedivoire / École ivoirienne
La JEC-CI tire la sonnette d’alarme sur la santé mentale et la précarité scolaire
La Jeunesse Étudiante Catholique de Côte d’Ivoire (JEC-CI) a présenté, le 25 juin 2025, les rapports partiels de ses actions éducatives et sociales pour l’année scolaire 2024-2025. Ces documents relèvent les défis majeurs auxquels sont confrontés les jeunes élèves dans les établissements ivoiriens. C’était au cours d’une rencontre tenue au Centre de Recherche et d’Action pour la Paix (CERAP) à Cocody en présence des responsables du programme national de santé mentale, de la direction des vies scolaires du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, du directeur de l’institut social du cerap et du président du conseil national du laïcat de Côte d’Ivoire, Marc Krou qui a encore marqué sa proximité avec ses groupes ecclésiaux.
Le Père Soko et Estelle Sialou appellent à agir pour l’école
Dressant l’état des lieux de l’école ivoirienne, Estelle Sialou Yao, a dépeint une situation préoccupante : « l’école ivoirienne est en souffrance, et la jeunesse aussi. Il nous faut agir maintenant » a déploré la responsable nationale de la JEC-CI non sans garder un brin de foi en une école meilleure.
Dans son intervention, le père Franck Herman Soko pour sa part mis à l’index les effectifs pléthoriques dans les classes, la pénurie d’éducateurs sociaux et les conditions de travail difficiles pour les enseignants. « Les effectifs pléthoriques dans les classes exposent les élèves et ne permettent pas une prise en charge mentale appropriée. Quand un enfant se retrouve dans une salle de 80 élèves, affublé d’un sobriquet humiliant, sans encadrement ni écoute, il devient fragile », a expliqué l’aumônier national de la JEC-CI. Poursuivant, le curé de la paroisse St Jean Paul II d’Agbayaté (Yopougon) a dénoncé la pénurie criante d’éducateurs sociaux dans les établissements et la multiplication d’écoles privées non conformes. Il a appelé à une amélioration des conditions de travail dans le système éducatif.
Saphie Dao, secrétaire générale adjointe de la JEC-CI, a pour sa part souligné que nonobstant ce contexte, l’année a été fructueuse : « Nous avons doublé nos résultats habituels. Ce programme a permis d’organiser des espaces d’échange, des sessions de formation et de récompenser l’excellence féminine. Le bien-être de la jeune fille reste notre cheval de bataille. » a-t-elle fait savoir.
La JEC-CI, un partenaire vrai
La JEC-CI a formulé une série de recommandations à l’endroit des autorités et partenaires, notamment :
Revoir les conditions d’agrément des écoles privées, renforcer le personnel socio-éducatif dans les établissements, mettre en place des cellules d’écoute pour les élèves. Concluant cette cérémonie, les partenaires techniques ont reçu solennellement copie du rapport.
La JEC-CI se positionne comme un partenaire crédible du système éducatif, déterminée à agir pour améliorer les conditions de vie et d’apprentissage des jeunes élèves en Côte d’Ivoire.
–Inno B.—
Catholikia
La JEC-CI tire la sonnette d’alarme sur la santé mentale et la précarité scolaire
La Jeunesse Étudiante Catholique de Côte d’Ivoire (JEC-CI) a présenté, le 25 juin 2025, les rapports partiels de ses actions éducatives et sociales pour l’année scolaire 2024-2025. Ces documents relèvent les défis majeurs auxquels sont confrontés les jeunes élèves dans les établissements ivoiriens. C’était au cours d’une rencontre tenue au Centre de Recherche et d’Action pour la Paix (CERAP) à Cocody en présence des responsables du programme national de santé mentale, de la direction des vies scolaires du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, du directeur de l’institut social du cerap et du président du conseil national du laïcat de Côte d’Ivoire, Marc Krou qui a encore marqué sa proximité avec ses groupes ecclésiaux.
Le Père Soko et Estelle Sialou appellent à agir pour l’école
Dressant l’état des lieux de l’école ivoirienne, Estelle Sialou Yao, a dépeint une situation préoccupante : « l’école ivoirienne est en souffrance, et la jeunesse aussi. Il nous faut agir maintenant » a déploré la responsable nationale de la JEC-CI non sans garder un brin de foi en une école meilleure.
Dans son intervention, le père Franck Herman Soko pour sa part mis à l’index les effectifs pléthoriques dans les classes, la pénurie d’éducateurs sociaux et les conditions de travail difficiles pour les enseignants. « Les effectifs pléthoriques dans les classes exposent les élèves et ne permettent pas une prise en charge mentale appropriée. Quand un enfant se retrouve dans une salle de 80 élèves, affublé d’un sobriquet humiliant, sans encadrement ni écoute, il devient fragile », a expliqué l’aumônier national de la JEC-CI. Poursuivant, le curé de la paroisse St Jean Paul II d’Agbayaté (Yopougon) a dénoncé la pénurie criante d’éducateurs sociaux dans les établissements et la multiplication d’écoles privées non conformes. Il a appelé à une amélioration des conditions de travail dans le système éducatif.
Saphie Dao, secrétaire générale adjointe de la JEC-CI, a pour sa part souligné que nonobstant ce contexte, l’année a été fructueuse : « Nous avons doublé nos résultats habituels. Ce programme a permis d’organiser des espaces d’échange, des sessions de formation et de récompenser l’excellence féminine. Le bien-être de la jeune fille reste notre cheval de bataille. » a-t-elle fait savoir.
La JEC-CI, un partenaire vrai
La JEC-CI a formulé une série de recommandations à l’endroit des autorités et partenaires, notamment :
Revoir les conditions d’agrément des écoles privées, renforcer le personnel socio-éducatif dans les établissements, mettre en place des cellules d’écoute pour les élèves. Concluant cette cérémonie, les partenaires techniques ont reçu solennellement copie du rapport.
La JEC-CI se positionne comme un partenaire crédible du système éducatif, déterminée à agir pour améliorer les conditions de vie et d’apprentissage des jeunes élèves en Côte d’Ivoire.
–Inno B.—
Catholikia
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