#Cameroun / #situationsociopolitique
Mgr Paul Lontsie-Keune aux Gouvernants : « Le peuple murmure… nous nous interrogeons »
À l’occasion de la fête des saints Lazare, Marthe et Marie, Mgr Paul Lontsie-Keune, évêque de Bafoussam, a livré un message pastoral puissant et sans détour. Intitulé « Le peuple murmure… nous nous interrogeons », ce message sonne comme un appel pressant à la justice, à l’équité et à une paix véritable.
Inspiré par la Première lettre aux Corinthiens, l’évêque affirme : « Nous voulons la paix, mais pas n’importe laquelle : une paix fondée sur le droit, la justice, la vérité, la lumière et l’amour. » Il dresse un constat amer d’une société marquée par de profondes inégalités : une justice perçue comme partiale, un pouvoir accaparé par quelques-uns, et un sentiment d’exclusion généralisé. « Le droit de la force l’emporte trop souvent sur la force du droit », déplore-t-il.
Pas de paix sans justice
Il fustige un système injuste et hypocrite, où coexistent deux poids deux mesures.
« Tant qu’il y aura une société à deux justices […], ce ne sera que mensonge, comédie, hypocrisie et duplicité », avertit Mgr Mgr Lontsie-Keune, soulignant que les appels à la paix resteront vains sans justice réelle.
Dans ce contexte, « le peuple continue de murmurer », insiste-t-il.
Un cri spirituel et social
Mais ce message n’est pas qu’un cri d’indignation : il est aussi une prière. L’évêque invoque Dieu pour obtenir la force « de hurler à la face de ce diocèse » au nom des opprimés, des oubliés et des sans-voix. Dans un pays où la parole religieuse critique est souvent rare ou surveillée, cette prise de position marque un tournant. Elle traduit un engagement chrétien enraciné dans la réalité du peuple, bien loin des discours convenus ou édulcorés.
— Jean Oued —
Catholikia
Mgr Paul Lontsie-Keune aux Gouvernants : « Le peuple murmure… nous nous interrogeons »
À l’occasion de la fête des saints Lazare, Marthe et Marie, Mgr Paul Lontsie-Keune, évêque de Bafoussam, a livré un message pastoral puissant et sans détour. Intitulé « Le peuple murmure… nous nous interrogeons », ce message sonne comme un appel pressant à la justice, à l’équité et à une paix véritable.
Inspiré par la Première lettre aux Corinthiens, l’évêque affirme : « Nous voulons la paix, mais pas n’importe laquelle : une paix fondée sur le droit, la justice, la vérité, la lumière et l’amour. » Il dresse un constat amer d’une société marquée par de profondes inégalités : une justice perçue comme partiale, un pouvoir accaparé par quelques-uns, et un sentiment d’exclusion généralisé. « Le droit de la force l’emporte trop souvent sur la force du droit », déplore-t-il.
Pas de paix sans justice
Il fustige un système injuste et hypocrite, où coexistent deux poids deux mesures.
« Tant qu’il y aura une société à deux justices […], ce ne sera que mensonge, comédie, hypocrisie et duplicité », avertit Mgr Mgr Lontsie-Keune, soulignant que les appels à la paix resteront vains sans justice réelle.
Dans ce contexte, « le peuple continue de murmurer », insiste-t-il.
Un cri spirituel et social
Mais ce message n’est pas qu’un cri d’indignation : il est aussi une prière. L’évêque invoque Dieu pour obtenir la force « de hurler à la face de ce diocèse » au nom des opprimés, des oubliés et des sans-voix. Dans un pays où la parole religieuse critique est souvent rare ou surveillée, cette prise de position marque un tournant. Elle traduit un engagement chrétien enraciné dans la réalité du peuple, bien loin des discours convenus ou édulcorés.
— Jean Oued —
Catholikia
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