Né
vers 306 à Nisibe, une ville de la Mésopotamie romaine (la Syrie
moderne). Saint Ephrem a été banni de sa maison par son père païen
pour ses sympathies chrétiennes. Il trouva refuge auprès de saint
Jacques, évêque de Nisibe, sous la direction duquel il reçut une
éducation approfondie. Baptisé à dix-huit ans, il assume un poste
d’instituteur dans la florissante école de Nisibe. Après la mort de
saint Jacques, il s’enfuit à Edesa, où, après être entré dans la
vie monastique, il fut ordonné diacre.
Ephrem
a écrit de nombreux ouvrages pour la défense de l’Église
catholique, sur les divers Mystères de Notre-Seigneur Jésus-Christ
et en l’honneur de la Vierge Marie. Poète, exégète et orateur
extraordinaire, saint Ephrem était appelé « le prophète des
Syriens » et « la lyre du Saint-Esprit ».
Saint
Ephrem a conféré au genre hymnique cette plénitude qui lui a été
associée dans l’Église d’Orient depuis lors et nous a également
laissé un commentaire classique des quatre évangiles appelé le
Diatessaron. Il mourut en 378, et fut compté parmi les docteurs de
l’Église en 1920 par le pape Benoît XV.
PRIERE
: Seigneur, infuse gracieusement le Saint-Esprit dans nos cœurs. Par
son inspiration, saint Ephrem le Daecon s’est réjoui en chantant vos
mystères et par sa puissance, il a été capable de vous servir
seul. Amen.
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