Samedi de la treizième semaine du temps ordinaire
S. Antoine-Marie Zaccaria, prêtre – Mémoire facultative
Nous lisons dans la première lecture
qu’Isaac est maintenant un vieil homme et appelle son fils aîné, Esaü, pour lui
donner la bénédiction qui appartenait au fils premier-né selon la tradition,
même si Esaü avait cédé son droit d’aînesse à Jacob. Rebecca, cependant,
surprend la conversation et envoie Jacob pour obtenir la bénédiction. Isaac est
dupé par le déguisement et bénit son deuxième fils plutôt que le premier-né.
Malgré la tromperie de Jacob pour obtenir la bénédiction de son père, le
Seigneur choisit Jacob et cela nous rappelle que les voies de Dieu ne
correspondent pas toujours au modèle auquel nous nous attendons.
Jésus est interrogé dans l’Évangile
par certains des disciples de Jean-Baptiste au sujet du jeûne. Les disciples du
Christ n’ont pas jeûné alors que les autres l’ont fait et Jésus leur dit que
c’était parce qu’il était avec eux. Il utilise l’exemple d’un banquet de
mariage auquel les gens ne jeûnent pas tant que l’époux est présent, car il est
la raison de la réjouissance. Lorsque Christ leur sera enlevé, ils jeûneront
alors, mais pas tant qu’il sera vivant.
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