Vendredi de la trentième semaine du temps
ordinaire
Dans le texte d’aujourd’hui de la
lettre aux Romains, nous voyons saint Paul parler honnêtement des Juifs – le
peuple avec qui il partageait sa foi depuis si longtemps. Il n’en parle pas
négativement mais en parle de manière très chrétienne et aussi avec une note de
tristesse. Au cours des trois chapitres suivants de sa lettre, il essaie
d’expliquer la place du peuple élu dans l’histoire du salut. Il est triste
parce que les Juifs ont rejeté le Christ : ils ont entendu le message du Christ
comme il l’a entendu et pourtant ils l’ont rejeté et ont décidé de ne pas le
suivre. Les Juifs ont toujours été le Peuple Élu et dans la vie du Christ, ils
ont d’abord reçu la Bonne Nouvelle mais l’ont rejetée.
Nous voyons à nouveau dans
l’Évangile que Jésus est surveillé de près par les Pharisiens le jour du
sabbat. Encore une fois, il guérit quelqu’un et encore les pharisiens et
certains des témoins n’entendent pas son enseignement , qu’il n’est pas contre
la loi de faire du bien à un autre être humain le jour du sabbat. Pour eux,
tout acte qui semblait être du travail ou servile était strictement interdit le
jour du sabbat. Nous devons nous demander si nous passons simplement par les
mouvements d’accomplir les commandements ou si nous vivons notre vie parce que
nous croyons en la Parole de Dieu.
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