La bienheureuse Émeline naquit en 1115, dans le
diocèse de Troyes.
Née au XIIe siècle en France, Émeline était une âme
pieuse qui désirait profondément faire la volonté de Dieu. Elle fut conduite à
l’Abbaye cistercienne masculine de Boulancourt à Longeville, France, où elle
s’établit, avec l’approbation des Moines, dans une grange de la Perte-Sèche qui
appartenait à l’Abbaye.
Là, Émeline mène une vie solitaire à quelques
kilomètres de l’Abbaye et suit autant qu’elle le peut la règle cistercienne, y
compris le partage des heures de travail. Le reste de ses jours a été donné au
Seigneur dans la prière et la méditation, renforcée par le jeûne,
elle jeunait totalement trois jours de la semaine, portait le cilice
et s’est engagée dans d’autres formes de mortification, par exemple,
Émeline marchait pieds nus en été et l’hiver.
Les dons prophétiques d’Émeline ont rapidement attiré
l’attention de beaucoup qui sont venus la trouver pour la consulter pour des
conseils spirituels, car sa réputation de sainteté était grande.
Elle était connue pour prédire avec précision les
événements futurs, mais elle était surtout préoccupée par la relation du
visiteur avec Dieu. L’humilité a marqué son interaction avec tout le monde et
elle n’a jamais utilisé ses dons célestes à des fins égoïstes.
Émeline mourut vers 1178 et fut inhumée sous l’autel
du Couvent des Dames, rattaché à l’Abbaye de Boulancourt où une flamme
perpétuelle était entretenue sur sa tombe. Puis, lorsque la chapelle fut
détruite, ses restes furent transférés à l’église de Boulancourt.
Malheureusement, il ne reste plus rien de ces tombeaux aujourd’hui après les
violents excès de la Révolution française.
Comme elle ne s’est mariée ni n’a prononcé de vœux
avec aucune communauté religieuse, Sainte Émeline est connue comme la patronne
des femmes laïques célibataires.
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