Samedi de la onzième semaine du temps ordinaire
S. Louis de Gonzague
Mémoire
Nous avons cette grande phrase dans
notre première lecture d’aujourd’hui de Saint Paul : « Car c’est quand je suis
faible que je suis fort. » Il n’est pas toujours facile de comprendre ce que
Paul veut dire ici, mais lorsque les gens réussissent très bien dans la vie,
ils ont tendance à oublier Dieu et tout ce qu’ils ont reçu de sa générosité.
Lorsque les gens sont au plus bas, c’est alors qu’ils se tournent vers Dieu et
sont plus ouverts à sa miséricorde et à sa générosité. Ainsi, d’une certaine
manière, Paul nous dit que nous sommes les meilleurs chrétiens lorsque les
choses ne vont pas si bien pour nous. Bien que cela soit vrai, cela nous
rappelle que nous devons toujours remercier Dieu pour ce que nous avons reçu,
que ce soit la famille, la richesse matérielle, la bonne santé ou même les
choses que nous considérons comme « mauvaises » – ce n’est qu’à ce moment-là
que nous pouvons être de vrais chrétiens à tout moment.
Le Christ reprend cette idée dans
l’Évangile et nous dit de ne pas nous inquiéter du lendemain, mais de vivre
pour aujourd’hui et de laisser demain à Dieu. Tout le reste de la création ne
s’inquiète pas et pourtant tout continue à fonctionner sans problème. Nous
aussi, nous ne devons nous inquiéter de rien, mais vivre une vie chrétienne en
accord avec l’Évangile et, ce faisant, rendre gloire et louange à Dieu.
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