đŽ #OnEnParle
PensĂ©e Pieuse Ă son SE Mgr CHRISTOPHE MUNZIHIRWA, ArchĂ©vĂȘque de BUKAVU
CâĂ©tait le 29 octobre 1996. La ville de Bukavu vivait dans la peur. Les combats faisaient rage, les rebelles de lâAlliance des Forces DĂ©mocratiques pour la LibĂ©ration (AFDL) avançaient, et les autoritĂ©s avaient fui. Beaucoup de prĂȘtres, de religieux et dâhabitants cherchaient Ă sâĂ©chapper.
Mais Monseigneur Christophe Munzihirwa, archevĂȘque de Bukavu, refusa de partir.
Il disait :
« Le berger ne fuit pas quand les loups arrivent. Il reste pour protéger son troupeau. »
Ce matin-là , il célébra la messe avec quelques religieuses.
On raconte quâil avait lâair fatiguĂ©, mais paisible. Il confia Ă un proche :
« Si je meurs, que ce soit avec mon peuple. »
Vers midi, alors quâil tentait de se rendre dans un quartier pour protĂ©ger des missionnaires menacĂ©s, il fut arrĂȘtĂ© par des soldats rebelles.
Reconnu comme archevĂȘque, il fut violemment interpellĂ© et conduit un peu plus loin, sur la route de Nyawera, Ă Bukavu.
Là , il fut abattu froidement, sans jugement, sans défense, les mains vides, en homme de foi.
Pendant plusieurs heures, son corps resta gisant sur la route, personne nâosant sâapprocher Ă cause des tirs.
Ce nâest que plus tard dans la journĂ©e que des religieuses vinrent, en larmes, recueillir sa dĂ©pouille pour lui donner une sĂ©pulture digne.
Info : Jean Claude Mpinga
PensĂ©e Pieuse Ă son SE Mgr CHRISTOPHE MUNZIHIRWA, ArchĂ©vĂȘque de BUKAVU
CâĂ©tait le 29 octobre 1996. La ville de Bukavu vivait dans la peur. Les combats faisaient rage, les rebelles de lâAlliance des Forces DĂ©mocratiques pour la LibĂ©ration (AFDL) avançaient, et les autoritĂ©s avaient fui. Beaucoup de prĂȘtres, de religieux et dâhabitants cherchaient Ă sâĂ©chapper.
Mais Monseigneur Christophe Munzihirwa, archevĂȘque de Bukavu, refusa de partir.
Il disait :
« Le berger ne fuit pas quand les loups arrivent. Il reste pour protéger son troupeau. »
Ce matin-là , il célébra la messe avec quelques religieuses.
On raconte quâil avait lâair fatiguĂ©, mais paisible. Il confia Ă un proche :
« Si je meurs, que ce soit avec mon peuple. »
Vers midi, alors quâil tentait de se rendre dans un quartier pour protĂ©ger des missionnaires menacĂ©s, il fut arrĂȘtĂ© par des soldats rebelles.
Reconnu comme archevĂȘque, il fut violemment interpellĂ© et conduit un peu plus loin, sur la route de Nyawera, Ă Bukavu.
Là , il fut abattu froidement, sans jugement, sans défense, les mains vides, en homme de foi.
Pendant plusieurs heures, son corps resta gisant sur la route, personne nâosant sâapprocher Ă cause des tirs.
Ce nâest que plus tard dans la journĂ©e que des religieuses vinrent, en larmes, recueillir sa dĂ©pouille pour lui donner une sĂ©pulture digne.
Info : Jean Claude Mpinga
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