🔴 ENTRETIEN /C𝗼𝗺𝗺é𝗺𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗶𝗱è𝗹𝗲𝘀 𝗱é𝗳𝘂𝗻𝘁𝘀 𝗣è𝗿𝗲 𝗝𝗲𝗮𝗻 𝗞𝗮𝗺𝗯𝗼𝘂 (P𝒓ê𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆

🔴 ENTRETIEN /C𝗼𝗺𝗺é𝗺𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗶𝗱è𝗹𝗲𝘀 𝗱é𝗳𝘂𝗻𝘁𝘀
𝗣è𝗿𝗲 𝗝𝗲𝗮𝗻 𝗞𝗮𝗺𝗯𝗼𝘂 (P𝒓ê𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝒐𝒏𝒈𝒓é𝒈𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝑺𝒂𝒄𝒓é𝒔 𝑺𝒕𝒊𝒈𝒎𝒂𝒕𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑵𝒐𝒕𝒓𝒆 𝑺𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝑱É𝒔𝒖𝒔-𝑪𝒉𝒓𝒊𝒔𝒕) :
« 𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗵𝗿é𝘁𝗶𝗲𝗻, 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿𝘁 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝗮 𝗳𝗶𝗻, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝘂𝗻 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲 𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗣è𝗿𝗲 » ,
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À 𝒍’𝒐𝒄𝒄𝒂𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 2 𝒏𝒐𝒗𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆, 𝒋𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒎𝒎é𝒎𝒐𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒇𝒊𝒅è𝒍𝒆𝒔 𝒅é𝒇𝒖𝒏𝒕𝒔, 𝑪𝒂𝒕𝒉𝒐𝒍𝒊𝒌𝒊𝒂 𝒔’𝒆𝒔𝒕 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒕𝒆𝒏𝒖 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒆 𝑹é𝒗é𝒓𝒆𝒏𝒅 𝑷è𝒓𝒆 𝑱𝒆𝒂𝒏 𝑲𝒂𝒎𝒃𝒐𝒖, 𝒑𝒓ê𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝒐𝒏𝒈𝒓é𝒈𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝑺𝒂𝒄𝒓é𝒔 𝑺𝒕𝒊𝒈𝒎𝒂𝒕𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑵𝒐𝒕𝒓𝒆 𝑺𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝑱é𝒔𝒖𝒔-𝑪𝒉𝒓𝒊𝒔𝒕 𝒆𝒕 𝒂𝒅𝒎𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒂𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒆 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕 𝑴𝒂𝒓𝒄 𝒍’É𝒗𝒂𝒏𝒈é𝒍𝒊𝒔𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝑻𝒓𝒆𝒎𝒆𝒔𝒕𝒊𝒆𝒓𝒊 𝑬𝒕𝒏𝒆𝒐-𝑪𝒕 𝒆𝒏 𝑰𝒕𝒂𝒍𝒊𝒆.
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𝗖𝗮𝘁𝗵𝗼𝗹𝗶𝗸𝗶𝗮 : 𝗣è𝗿𝗲, 𝗹𝗲 𝗹𝗲𝗻𝗱𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗧𝗼𝘂𝘀𝘀𝗮𝗶𝗻𝘁, 𝗹𝗲 𝟮 𝗻𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲, 𝗹’É𝗴𝗹𝗶𝘀𝗲 𝗰é𝗹è𝗯𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗺𝗺é𝗺𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗶𝗱è𝗹𝗲𝘀 𝗱é𝗳𝘂𝗻𝘁𝘀. 𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻é𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗰𝗵𝗿é𝘁𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲 ?
Hello chers lecteurs de #Catholikia. Merci pour l’opportunité que vous m’offrez de partager avec vous ma modeste foi et contribution pour la compréhension de l’évènement liturgique de ce jour. Au lendemain de la célébration de tous les Saints qui jouissent déjà de la vision bienheureuse de Dieu et après avoir invoqué leur intercession, l’Église élève vers Dieu la prière de suffrage, afin que tous les défunts, non seulement ceux que nous avons connus, côtoyés et aimés, mais aussi tous ceux qui se sont endormis dans l’espérance de la résurrection et dont Dieu seul connaît la foi, aient en partage la gloire du Paradis. Cette célébration du 2 novembre, qui apparaît vers les Xe–XIe siècles dans un milieu monastique, est commémorée pour la première fois à Rome vers les débuts du XIVe siècle. Ce jour n’est pas un jour à vivre dans la douleur et le deuil, mais pour nous, chrétiens, c’est un jour qui porte l’insigne de l’espérance cette vive espérance en une vie qui ne meurt pas. En effet, nous ne commémorons pas nos défunts avec la nostalgie de ceux qui les pensent perdus pour toujours, mais avec la foi et l’espérance de ceux qui les croient vivants en Jésus-Christ, destinés à la résurrection glorieuse avec lui.
𝗖𝗮𝘁𝗵𝗼𝗹𝗶𝗸𝗶𝗮 : 𝗘𝗻 𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗶è𝗿𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗱é𝗳𝘂𝗻𝘁𝘀 𝗺𝗮𝗻𝗶𝗳𝗲𝘀𝘁𝗲-𝘁-𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗳𝗼𝗶 𝗲𝗻 𝗹𝗮 𝗿é𝘀𝘂𝗿𝗿𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗮𝗶𝗻𝘁𝘀 ?
La prière pour les défunts manifeste notre foi en la résurrection et en la communion des saints, car dans cette célébration, nous rappelons la mort à la lumière de la Pâque de Jésus.
Nous y célébrons le mystère pascal, dans lequel la mort est vaincue par la vie. En cette célébration, nous disons notre adhésion au Christ, qui nous invite à renouveler notre foi dans la résurrection et à prier pour nos morts, qu’un jour nous embrasserons dans la joie sans fin du royaume des Cieux, où se réalisera en plénitude la communion des saints, à laquelle déjà nous participons ici sur terre comme membres de la communauté ecclésiale des baptisés, nourris par les sacrements de l’Église notre mère à chaque fois que nous nous retrouvons en frères et sœurs pour écouter la Parole de Dieu et communier au Corps et au Sang du Christ.
𝗖𝗮𝘁𝗵𝗼𝗹𝗶𝗸𝗶𝗮 : 𝗕𝗲𝗮𝘂𝗰𝗼𝘂𝗽 𝗱𝗲 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝘃𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗶𝗺𝗲𝘁𝗶è𝗿𝗲𝘀 𝗰𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿-𝗹à. 𝗤𝘂𝗲𝗹 𝘀𝗲𝗻𝘀 𝘀𝗽𝗶𝗿𝗶𝘁𝘂𝗲𝗹 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲𝗿 à 𝗰𝗲 𝗴𝗲𝘀𝘁𝗲 ? 𝗘𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗼𝘂 𝘂𝗻 𝗮𝗰𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗳𝗼𝗶 ?
La visite aux cimetières le 2 novembre revêt un sens profondément spirituel lié au caractère de la commémoration des défunts. C’est avant tout un moment de souvenir, un moment pour honorer et se souvenir des êtres chers, gardant un lien d’affection et la mémoire de celui qui n’est plus. Mais surtout un moment de prières pour les âmes disparues, et aussi de réflexion sur le sens de la vie et de la mort. La visite au cimetière invite à réfléchir sur le cycle de la vie, sur notre mortalité et sur l’importance de vivre avec plénitude et sens. C’est l’occasion propice pour prier pour ceux qui ne sont plus, en offrant des suffrages pour hâter leur parcours vers la vie éternelle, en particulier pour les âmes du purgatoire. C’est un acte de foi qui encourage la confiance dans la résurrection et dans la vie éternelle, dans une vision de la mort non plus comme une fin définitive, mais comme un passage de ce monde vers la demeure du Père céleste.
𝗖𝗮𝘁𝗵𝗼𝗹𝗶𝗸𝗶𝗮 : 𝗟’É𝗴𝗹𝗶𝘀𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲 𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗽𝘂𝗿𝗴𝗮𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗱’𝘂𝗻 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗱𝗲 𝗽𝘂𝗿𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗗𝗶𝗲𝘂. 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘅𝗽𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲𝗿 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗿é𝗮𝗹𝗶𝘁é à 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗹𝗮 𝗽𝗲𝗿ç𝗼𝗶𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 ?
Selon l’Église catholique, le purgatoire, qui est tout autre chose que le châtiment des condamnés, c’est la purification finale de ceux qui sont morts dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais sont de manière imparfaite purifiés, aux fins d’obtenir la sainteté nécessaire pour rentrer dans la gloire du Ciel où ils rencontrent Dieu, le Saint par excellence. L’Église catholique offre la possibilité de livrer l’indulgence plénière pour les défunts, grâce qui s’obtient par la récitation de prières appropriées et le respect des conditions spécifiques.
𝗖𝗮𝘁𝗵𝗼𝗹𝗶𝗸𝗶𝗮 : 𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮 𝘃𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗾𝘂𝗶𝗲𝗺 𝗼𝘂 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗲𝘀𝘀𝗲𝘀 𝗼𝗳𝗳𝗲𝗿𝘁𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗱é𝗳𝘂𝗻𝘁𝘀 ? 𝗣𝗲𝘂𝘁-𝗼𝗻 𝘃𝗿𝗮𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝗽𝗿𝗶è𝗿𝗲𝘀 𝘀𝗼𝘂𝗹𝗮𝗴𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 â𝗺𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗽𝘂𝗿𝗴𝗮𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 ?
La valeur de la messe de requiem ou de la messe offerte pour les défunts, loin d’être d’ordre économique (en cela que l’offrande pécuniaire est non contraignante), est avant tout spirituelle. Elle exprime, de la part des requérants, un acte d’amour envers les défunts une occasion de prier pour eux et de demander le pardon des péchés commis durant leur vie, afin de les aider à accéder plus rapidement au Ciel. Bien entendu, le salut est d’initiative divine et gratuit, sans aucun mérite de notre part ni le fruit d’un forcing humain exercé sur Dieu. La messe pour les défunts est une manifestation de communion et d’espérance, un moment de prière commune pour la famille, renforçant le sentiment de foi partagée et renouvelant l’espérance de la vie éternelle. Enfin, on peut l’entendre comme une modalité d’exprimer son chagrin, de se sentir moins seul et de trouver un lieu sacré où la douleur se transforme en espérance. Oui, parce que dite avec foi et croyant en la bonté et la miséricorde paternelle de Dieu, nous avons la certitude de foi que ces messes soulagent le sort des âmes du purgatoire.
𝗖𝗮𝘁𝗵𝗼𝗹𝗶𝗸𝗶𝗮 : 𝗟’É𝗴𝗹𝗶𝘀𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲 𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗽𝘂𝗿𝗴𝗮𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗱’𝘂𝗻 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗱𝗲 𝗽𝘂𝗿𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗗𝗶𝗲𝘂. 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘅𝗽𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲𝗿 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗿é𝗮𝗹𝗶𝘁é à 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗹𝗮 𝗽𝗲𝗿ç𝗼𝗶𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 ?
À cause de son caractère dramatique et de la brutalité avec laquelle souvent elle se manifeste, arrachant des êtres chers à leurs proches, la mort suscite peur et terreur, car il y a toujours un pan de nous qui s’en va lorsqu’un être cher nous est pris. Et avec le temps qui passe, on se rend compte que rien n’a changé du vide laissé par la personne défunte et nul ne pourra nous restituer sa présence physique. La profondeur du chagrin causé par la perte crée une prison intérieure de douleur que ni les paroles humaines ni parfois même les Saintes Écritures ne réussissent à soulager. Dans ces conditions, le refus du laisser-aller crée des effets de rapports superstitieux qui se manifestent par des songes, des visions de retour et des visites du défunt avec des messages à l’appui, qui finissent par bloquer psychologiquement les personnes n’ayant pas consommé le deuil. C’est donc à la lumière du mystère pascal de Jésus-Christ mort et ressuscité qu’il faut vivre cette commémoration des défunts dans la plus grande sobriété, en s’en tenant aux indications liturgiques proposées par l’Église. À travers les lectures bibliques des trois messes proposées au choix, elle proclame la promesse de l’immortalité pour tous les fidèles du Seigneur, la foi et l’espérance que pour le chrétien, la mort n’est pas la fin, mais le moyen par lequel nous vivons ce passage de ce monde à la maison du Père, où nous croyons que, par la miséricorde de Dieu, tous ceux qui nous ont précédés dans la foi vivent déjà en attente du jour où nous serons unis définitivement à eux dans la communion des saints.
𝗖𝗮𝘁𝗵𝗼𝗹𝗶𝗸𝗶𝗮 : 𝗗𝗮𝗻𝘀 𝘂𝗻 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲 𝗼ù 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿𝘁 𝗲𝘀𝘁 𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 é𝘃𝗶𝘁é𝗲 𝗼𝘂 𝗰𝗮𝗰𝗵é𝗲, 𝗾𝘂𝗲𝗹 𝗺𝗲𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲 𝗱’𝗲𝘀𝗽é𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗹’É𝗴𝗹𝗶𝘀𝗲 𝘃𝗲𝘂𝘁-𝗲𝗹𝗹𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 à 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗰é𝗹é𝗯𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 ?
Le fait est que nous ne nous sommes pas faits, mais existons par la volonté d’amour du Père céleste qui nous a faits. Notre rapport à la vie est avant tout un rapport de respect et de responsabilité dans la gratitude constante envers Dieu pour le don de la vie. Comme disait saint Irénée : « La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant. » Ainsi, Dieu nous a faits non pour la mort, mais pour la vie. D’où les appels constants de notre conscience à opérer les nécessaires conversions spirituelle et morale pour garder cette grâce de la vie divine en nous. C’est à Dieu qu’appartient la décision de la fin de notre séjour sur la terre. Il s’agit donc de nous abandonner à sa miséricorde paternelle, qui fonde en nous l’espérance qu’aucun de nos défunts ne se perd, car, comme nous le lisons dans la Préface n°1 des défunts : « Pour tous ceux qui croient dans le Seigneur, la vie n’est pas détruite mais transformée, et lorsque prend fin notre séjour sur la terre, une demeure éternelle nous est préparée au ciel. » Voilà le message d’espérance que l’Église veut transmettre en cette commémoration des défunts : en Jésus-Christ mort et ressuscité, tout chagrin de mort devient espérance d’une immortalité éternelle.
𝗖𝗮𝘁𝗵𝗼𝗹𝗶𝗸𝗶𝗮 : 𝗡𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗮𝘂 𝘁𝗲𝗿𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝘃𝗶𝗲𝘄 , 𝗺𝗼𝗻 𝗣è𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗲𝗹 𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹 𝘀𝗼𝘂𝗵𝗮𝗶𝘁𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗱𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗮𝘂𝘅 𝗳𝗮𝗺𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗿é𝘁𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝘀, 𝗻𝗼𝘁𝗮𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘂𝘅 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀, 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗾𝘂’𝗶𝗹𝘀 𝗿𝗲𝗱é𝗰𝗼𝘂𝘃𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝘃𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗶è𝗿𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱é𝗳𝘂𝗻𝘁𝘀 ?
Mon message à toutes les personnes qui hésitent encore à croire en la valeur de la prière pour les défunts est que Dieu est miséricorde paternelle infinie, et il écoute toute supplication, y compris celles pour le salut des âmes de nos défunts. Prier pour nos morts n’est pas un temps perdu, mais l’occasion de redire notre amour pour ceux qui nous ont quittés, maintenant ainsi la communion spirituelle avec eux. Enfin, nous disons notre foi en la puissance de Dieu de nous rendre participants de la résurrection finale en Jésus-Christ, son Fils, notre Rédempteur. Unissons-nous donc avec foi et joie en prières pour nos parents, amis et proches défunts tout au long de ce mois de novembre qui leur est dédié. Et que, par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
—- Réalité par Henri Michel Bilé—
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