✝️ *Méditation* ✝️
Frères et sœurs bien-aimés,
L’Évangile de ce jour nous plonge au cœur d’un débat très vif à l’époque de Jésus : la résurrection des morts. Les sadducéens, qui ne croyaient pas à la résurrection, s’approchent de Jésus non pas pour apprendre, mais pour le piéger. Ils lui posent une question tordue, un cas presque caricatural : une femme a eu successivement sept maris, chacun mourant sans laisser d’enfant. À la résurrection, demandent-ils, de qui sera-t-elle l’épouse ?
Pour eux, la résurrection ne peut exister, car elle introduirait des contradictions. Leur vision est limitée : ils imaginent la vie future comme une simple copie améliorée de la vie présente. Ils ne peuvent penser en dehors des catégories du monde.
Mais Jésus, avec une douceur ferme, corrige leur regard :
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari… mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part à la résurrection ne prennent ni femme ni mari. »
1. Jésus révèle un monde nouveau, une existence transformée
La première vérité que Jésus nous enseigne est que la résurrection n’est pas la continuation mécanique de cette vie.
La résurrection est un mode d’existence nouveau, radicalement transformé, transfiguré.
Ce n’est pas “la vie d’avant” qui reprend ; c’est la vie en Dieu.
Nous serons alors “semblables aux anges”, non pas des anges, mais capables de vivre dans l’amour de Dieu sans fin, sans limitation, sans les fragilités actuelles.
Ici-bas, le mariage est une alliance précieuse, voulue par Dieu, mais qui appartient à l’ordre de la création terrestre. Dans l’au-delà, l’union fondamentale, la vraie “noce”, sera celle de chaque âme avec Dieu.
La résurrection n’est pas la restauration du passé, mais l’accomplissement du futur.
2. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants
La deuxième vérité que Jésus proclame est le cœur même de notre foi :
Dieu est le Dieu des vivants.
Quand il se présente à Moïse comme “le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob”, il parle de patriarches qui, pourtant, sont physiquement morts depuis longtemps. Mais pour Dieu, ils sont vivants, car ceux qui meurent dans l’amitié de Dieu vivent pour toujours en Lui.
Cette affirmation change tout :
• Notre vie ne finit pas au tombeau.
• Notre existence ne s’arrête pas avec la poussière.
• Le dernier mot de l’histoire humaine n’est pas la mort, mais la vie.
La résurrection n’est pas une théorie ; c’est une promesse, une espérance, une réalité fondée sur le Dieu vivant.
3. Une invitation à croire plus fort, à espérer plus loin
Cet évangile nous interroge profondément :
En qui mettons-nous notre confiance ?
Vivons-nous comme des gens qui n’attendent rien, ou comme des enfants de la résurrection ?
La foi en la résurrection ne nous invite pas à fuir les réalités de ce monde, mais à les vivre avec espérance et avec un regard tourné vers Dieu.
Si nous savons que la vie éternelle existe, alors :
• la souffrance n’a plus le dernier mot ;
• la mort d’un proche n’est pas une séparation définitive ;
• nos choix quotidiens prennent une dimension d’éternité.
Notre vie est un chemin, une préparation, un pèlerinage vers la maison du Père.
4. Vivre dès maintenant comme des vivants
Les sadducéens étaient enfermés dans leur logique humaine ; Jésus nous invite à une logique divine.
Croire à la résurrection change la manière dont nous vivons aujourd’hui.
Être « enfants de la résurrection », c’est :
• aimer malgré les blessures,
• pardonner malgré les offenses,
• servir malgré la fatigue,
• garder confiance malgré les épreuves.
C’est déjà vivre comme des vivants, et non comme des morts en sursis.
Car la vie éternelle commence ici : dans l’amour que nous donnons, dans la fidélité que nous vivons, dans la lumière que nous laissons passer à travers nous.
✝️ *Prière* ✝️
Que le Seigneur ressuscité prépare nos cœurs à ce jour où nous serons, nous aussi, « semblables aux anges », vivants pour toujours en Lui.
Amen.
Frères et sœurs bien-aimés,
L’Évangile de ce jour nous plonge au cœur d’un débat très vif à l’époque de Jésus : la résurrection des morts. Les sadducéens, qui ne croyaient pas à la résurrection, s’approchent de Jésus non pas pour apprendre, mais pour le piéger. Ils lui posent une question tordue, un cas presque caricatural : une femme a eu successivement sept maris, chacun mourant sans laisser d’enfant. À la résurrection, demandent-ils, de qui sera-t-elle l’épouse ?
Pour eux, la résurrection ne peut exister, car elle introduirait des contradictions. Leur vision est limitée : ils imaginent la vie future comme une simple copie améliorée de la vie présente. Ils ne peuvent penser en dehors des catégories du monde.
Mais Jésus, avec une douceur ferme, corrige leur regard :
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari… mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part à la résurrection ne prennent ni femme ni mari. »
1. Jésus révèle un monde nouveau, une existence transformée
La première vérité que Jésus nous enseigne est que la résurrection n’est pas la continuation mécanique de cette vie.
La résurrection est un mode d’existence nouveau, radicalement transformé, transfiguré.
Ce n’est pas “la vie d’avant” qui reprend ; c’est la vie en Dieu.
Nous serons alors “semblables aux anges”, non pas des anges, mais capables de vivre dans l’amour de Dieu sans fin, sans limitation, sans les fragilités actuelles.
Ici-bas, le mariage est une alliance précieuse, voulue par Dieu, mais qui appartient à l’ordre de la création terrestre. Dans l’au-delà, l’union fondamentale, la vraie “noce”, sera celle de chaque âme avec Dieu.
La résurrection n’est pas la restauration du passé, mais l’accomplissement du futur.
2. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants
La deuxième vérité que Jésus proclame est le cœur même de notre foi :
Dieu est le Dieu des vivants.
Quand il se présente à Moïse comme “le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob”, il parle de patriarches qui, pourtant, sont physiquement morts depuis longtemps. Mais pour Dieu, ils sont vivants, car ceux qui meurent dans l’amitié de Dieu vivent pour toujours en Lui.
Cette affirmation change tout :
• Notre vie ne finit pas au tombeau.
• Notre existence ne s’arrête pas avec la poussière.
• Le dernier mot de l’histoire humaine n’est pas la mort, mais la vie.
La résurrection n’est pas une théorie ; c’est une promesse, une espérance, une réalité fondée sur le Dieu vivant.
3. Une invitation à croire plus fort, à espérer plus loin
Cet évangile nous interroge profondément :
En qui mettons-nous notre confiance ?
Vivons-nous comme des gens qui n’attendent rien, ou comme des enfants de la résurrection ?
La foi en la résurrection ne nous invite pas à fuir les réalités de ce monde, mais à les vivre avec espérance et avec un regard tourné vers Dieu.
Si nous savons que la vie éternelle existe, alors :
• la souffrance n’a plus le dernier mot ;
• la mort d’un proche n’est pas une séparation définitive ;
• nos choix quotidiens prennent une dimension d’éternité.
Notre vie est un chemin, une préparation, un pèlerinage vers la maison du Père.
4. Vivre dès maintenant comme des vivants
Les sadducéens étaient enfermés dans leur logique humaine ; Jésus nous invite à une logique divine.
Croire à la résurrection change la manière dont nous vivons aujourd’hui.
Être « enfants de la résurrection », c’est :
• aimer malgré les blessures,
• pardonner malgré les offenses,
• servir malgré la fatigue,
• garder confiance malgré les épreuves.
C’est déjà vivre comme des vivants, et non comme des morts en sursis.
Car la vie éternelle commence ici : dans l’amour que nous donnons, dans la fidélité que nous vivons, dans la lumière que nous laissons passer à travers nous.
✝️ *Prière* ✝️
Que le Seigneur ressuscité prépare nos cœurs à ce jour où nous serons, nous aussi, « semblables aux anges », vivants pour toujours en Lui.
Amen.
En savoir plus sur DezPray
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
