‘’𝐋𝐚 𝐟𝐨𝐢 𝐝𝐞́𝐫𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞’’ 𝑀𝐸𝐷𝐼𝑇𝐴𝑇𝐼𝑂𝑁

‘’𝐋𝐚 𝐟𝐨𝐢 𝐝𝐞́𝐫𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞’’
𝑀𝐸𝐷𝐼𝑇𝐴𝑇𝐼𝑂𝑁 𝐷𝐸𝑆 𝑇𝐸𝑋𝑇𝐸𝑆 𝐷𝑈 𝐷𝐼𝑀𝐴𝑁𝐶𝐻𝐸 05 𝑂𝐶𝑇𝑂𝐵𝑅𝐸 2025
27𝑒 𝐷𝑖𝑚𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑢 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑂𝑟𝑑𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒- 𝐴𝑛𝑛𝑒́𝑒 𝐶
𝑇𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑡𝑢𝑟𝑔𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 : 𝐻𝑎 1, 2-3 ; 2, 2-4 ; 2 𝑇𝑚 1, 6-8.13-14 ; 𝐿𝑐 17, 5-10
𝐁𝐢𝐞𝐧-𝐚𝐢𝐦𝐞́𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐂𝐡𝐫𝐢𝐬𝐭,
En ce 27ᵉ dimanche du Temps Ordinaire, la Parole de Dieu nous révèle la puissance cachée dans la foi : rien ne résiste à la voix de la foi. Une foi grosse comme une graine de moutarde, nous dit le Christ, peut déraciner un arbre et le planter dans la mer. Cela est une révélation de la puissance qui dort en nous. 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐢 𝐬’𝐞́𝐥𝐞̀𝐯𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐜œ𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞, 𝐥𝐞𝐬 𝐨𝐛𝐬𝐭𝐚𝐜𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐞 𝐝𝐞́𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞𝐧𝐭, 𝐥𝐞𝐬 𝐛𝐚𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐜𝐞̀𝐝𝐞𝐧𝐭, 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐞𝐧𝐫𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐬𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐧𝐭.
Le prophète Habacuc en fait l’expérience, dans la première lecture. Face à la violence et au désordre qui semblent dominer, il crie vers Dieu. Et Dieu répond non pas en supprimant le mal immédiatement, mais en donnant une vision solide à inscrire sur des tablettes, une parole sûre qui s’accomplira au temps fixé. Le Seigneur invite le prophète à tenir bon, à demeurer dans la fidélité, car le juste vivra par sa foi. Cette fidélité, c’est cette persévérance dans la foi qui refuse de douter même quand la vision tarde à s’accomplir. Elle s’enracine dans la promesse de Dieu et trace déjà le chemin de la victoire.
Saint Paul prolonge cette dynamique dans sa lettre à Timothée. Il l’invite à raviver le don reçu et à ne pas céder à la peur. Ce don dont parle Paul n’est pas extérieur à la foi, il en est comme la flamme intérieure. Par cette foi, Timothée est rendu capable de prendre sa part des souffrances liées à l’annonce de l’Évangile. La foi devient ici une puissance intérieure qui soutient le témoignage, même dans la lutte, même dans la nuit. 𝐋𝐚 𝐟𝐨𝐢 𝐝𝐞𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐱 𝐪𝐮𝐢, 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐞́𝐧𝐞̀𝐛𝐫𝐞𝐬, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐞 𝐥𝐞𝐯𝐞𝐫.
Rappelons-nous : Josué aux portes de Jéricho, n’a pas négocié avec les murailles, il a parlé avec autorité et les murs sont tombés. Élie, sur le mont Carmel, a commandé au feu de descendre du ciel, et le feu est descendu. Pierre marchant sur les eaux tumultueuses : tant qu’il gardait les yeux fixés sur le Christ, l’impossible se soumettait sous ses pieds. Comme Moïse devant la mer Rouge, la foi ouvre des passages là où il n’y en a pas. 𝐋𝐚 𝐟𝐨𝐢 𝐝𝐞́𝐫𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞. 𝐄𝐥𝐥𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐃𝐢𝐞𝐮 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬.
Le Christ insiste dans l’Évangile que la foi authentique exerce une autorité sur la création et les créatures. 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐢 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞, 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐨𝐛𝐞́𝐢𝐭. 𝐑𝐢𝐞𝐧, 𝐧𝐢 𝐚𝐫𝐛𝐫𝐞, 𝐧𝐢 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐚𝐠𝐧𝐞, 𝐧𝐢 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐧𝐢 𝐫𝐞𝐭𝐚𝐫𝐝, 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐭𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐭𝐞̂𝐭𝐞 𝐚̀ 𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐨𝐢 𝐯𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭𝐞.
Alors, cessons de considérer nos montagnes comme des géants invincibles. Cessons de négocier avec nos impossibilités. 𝐋𝐚 𝐟𝐨𝐢 𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐮𝐱 𝐜𝐢𝐫𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬, 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞. L’arbre du découragement, des problèmes de famille, de nos faiblesses, des luttes et des échecs qui semble enraciné dans notre vie, parlons-lui avec l’autorité que le Christ nous a donnée. Commandons-lui de se déraciner et de se jeter dans la mer.
Dans l’Eucharistie que nous célébrons, le Christ se donne pour fortifier cette foi en nous. Dans le silence du pain consacré, sa puissance se rend présente, et son Esprit ranime notre confiance. C’est là que se trouve la force qui fait trembler les montagnes, pour que notre parole devienne féconde, victorieuse, et que nos vies deviennent le lieu où sa puissance s’accomplit.
𝐒𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐮𝐫 𝐉𝐞́𝐬𝐮𝐬, 𝐚𝐮𝐠𝐦𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐞𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐢. 𝐌𝐞𝐭𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐥𝐞̀𝐯𝐫𝐞𝐬 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐝𝐞́𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐚𝐠𝐧𝐞𝐬. 𝐃𝐞́𝐫𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐩𝐞𝐮𝐫𝐬, 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐞𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐭𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐪𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞. 𝐃𝐨𝐧𝐧𝐞-𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐚𝐮𝐝𝐚𝐜𝐞 𝐬𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐨𝐛𝐬𝐭𝐚𝐜𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐮𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐚𝐮𝐜𝐮𝐧𝐞 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́. 𝐐𝐮𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐯𝐢𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐨𝐮̀ 𝐭𝐚 𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐬’𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐭. 𝐀𝐦𝐞𝐧.
Père Sidnomwendé M. Didier
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